Retour en grande pompe pour les quatre quadra fashionistas dans ce second volet cinématographique qui trouve son charme dans ses excès, et son mordant dans une vulgarité absolument assumée, que ce soit lorsqu’il se vautre dans une apologie indécente du bling bling que lorsqu’il tente une réflexion féministe sur la condition des femmes dans le monde. Car c’est aussi l’occasion- au travers d’un scénario moins superficiel qu’il n’y paraît- d’un côté, de fouiller les divers comportements féminins à un certain âge de la vie (le désarroi inhérent au statut de mère, les tentations adultères, la peur de la routine et de l’infidélité dans le couple) ; de l’autre, de vivre avec son temps: mariage gay d’abord, politiquement incorrect au Moyen-Orient ensuite. Au milieu pas mal d’éclats de rire et un grand cri féministe, maladroit parfois (la collection printemps été sous les burkas), hilarant la plupart du temps (la séquence du karaoké) mais puisant, d’un bout à l’autre, énergie et crédibilité dans l’extravagance des situations et des héroïnes qui pour mieux dénoncer se moquent et se complaisent dans l’exagération. Et, c’est justement en posant sur la table ce contraste entre les dérives d’une société de consommation (avec moult obligations et multiples diktats) et celles d’une société percluse dans ses traditions (religieuses, sociales, morales) que le film se révèle simultanément drôle, divertissant et…pertinent.
Retour en grande pompe pour les quatre quadra fashionistas dans ce second volet cinématographique qui trouve son charme dans ses excès, et son mordant dans une vulgarité absolument assumée, que ce soit lorsqu’il se vautre dans une apologie indécente du bling bling que lorsqu’il tente une réflexion féministe sur la condition des femmes dans le monde. Car c’est aussi l’occasion- au travers d’un scénario moins superficiel qu’il n’y paraît- d’un côté, de fouiller les divers comportements féminins à un certain âge de la vie (le désarroi inhérent au statut de mère, les tentations adultères, la peur de la routine et de l’infidélité dans le couple) ; de l’autre, de vivre avec son temps: mariage gay d’abord, politiquement incorrect au Moyen-Orient ensuite. Au milieu pas mal d’éclats de rire et un grand cri féministe, maladroit parfois (la collection printemps été sous les burkas), hilarant la plupart du temps (la séquence du karaoké) mais puisant, d’un bout à l’autre, énergie et crédibilité dans l’extravagance des situations et des héroïnes qui pour mieux dénoncer se moquent et se complaisent dans l’exagération. Et, c’est justement en posant sur la table ce contraste entre les dérives d’une société de consommation (avec moult obligations et multiples diktats) et celles d’une société percluse dans ses traditions (religieuses, sociales, morales) que le film se révèle simultanément drôle, divertissant et…pertinent.