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Histoire coquine aux retrouvailles

Publié le 06 juin 2010 par Dateurenserie

- Salut!
- Salut!

-L’estampe c’est pour pouvoir sortir de la salle!, que lui ai dit en lui apposant le petit bonhomme sourire bleu qui tache sur sa main.
- Cool! Je peux avoir mes deux becs?
- Ok…!

J’ai répondu OK d’une façon un peu surprise car des 70 filles présentes dans la salle pour nos retrouvailles de dix ans du secondaire, c’est la seule qui a exigé un bec. Deux en fait. C’est une fille que je connais depuis l’école primaire. Elle n’a jamais vraiment attiré mon attention. Elle a changé un peu depuis toutes ces années mais je peux pas vraiment dire qu’elle est mon genre. De toute façon, c’est juste un petit bec de salutation comme certaines filles l’exigent. Pourquoi je m’en fais tant et que j’en fait un paragraphe?

Tout le monde est finalement assis pour le début du souper. Le vin est à volonté durant le repas. C’est un Vittori et c’est très bon quoi que vous en dites. Alors c’est à coup de deux bouteilles que je vais en chercher pour ma table pour profiter pleinement du bar ouvert. Inutile de vous dire que rendu au dessert je ris aisément et ma vision commence à être trouble. Alors que quelques sièges à ma table se libère, la jeune fille du début revient vers moi et se tire une chaise à mes cotés.

La conversation qui suit résumera l’essentiel de ce qu’on doit retenir.

- Alors tu es rendu où dans la vie?, qu’elle me demande.
- Bla bla bla.
- Pourquoi tu me répond bla bla bla
- Car mes lecteurs s’en foutent.
- Quels lecteurs?
- Laisse tomber.
- T’es célibataire?
- Ouais et toi?
- Ouais.

Elle n’y va pas quatre chemins la petite. Je trouve la plus belle que tantôt. Sa robe d’été moulante verte lime dévoilait une poitrine magnifique que je regardais du coin de l’?il par intermittence tout en essayant de suivre la conversation. De façon pas aussi subtile que je le voulais. En état d’ébriété, on est moins agile.

La soirée s’est poursuivie chacun de notre coté pendant une heure jusqu’à ce que je la revois sur la piste de danse. Je suis allé lui parler et on s’est murmuré quelque chose qui ressemblait, de mémoire de gars chaud, à « On sort frencher? Ok oui ». Je l’ai trainée par le bras derrière les panneaux qui séparaient la salle en deux.

Mes mains ont lentement glissées le long de sa jupe et mes doigts sous sa petite culotte.

- Wo wo… pas ici tsé. On va se rappeler si tu veux.
- Mesant que je veux!

Nous sommes allés à l’extérieur par la sortie de secours et on a continuer à s’embrasser comme si on avait attendu ce moment depuis 10 ans. Beaucoup de langue et la respiration qui s’accélère d’un cran. Quand on est chaud y’a toujours beaucoup de langue. Ses seins sortis de sa robe goûtaient probablement meilleurs que le gâteau cappuccino que je n’ai jamais reçu.

Le lendemain en me réveillant, la tête qui ne voulait qu’exploser, j’ai repensé à tout ça. « Mesant que je veux !». Qu’est-ce que j’ai bien pu dire là. Maudit alcool!

Je n’ai pas donné de nouvelles et je n’en ai pas plus reçu. La vie est donc bien faite.

D.


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