Quel STYLE !
Signé ORELY, nous avons reçu à l’adresse des vidéos à partager :
yourvideo@yourmusichall.com
ce mail :
« Des amis m’ont poussé à aller au concert de GOSSIP, à Paris. Je ne l’ai pas regretté. C’était formidable. Je vous recommande donc vivement « Pop Goes The World »… son tout dernier clip »
Ça c’est du succès, du lourd. Leur passage en France a été on ne plus « successful » : 3 Bataclan combles à quoi on a dû rajouter deux Zéniths de Paris, blindés… Et ça va continuer dans les capitales régionales… Evidemment un tel « carton » ça se remarque. Mais ça s’explique aussi…
GOSSIP, ce sont, pour ceux qui l’ignorent, trois filles… L’une : à la batterie, Brace PAINE (ce n’est déjà pas très ordinaire surtout lorsqu’on la voir aussi agile, rigoureuse, énergique) une à la guitare, Hannah BILLIE (pourquoi pas ?) et une chanteuse, Beth DITTO (ça c’est commun). Et à elles trois, ça déménage sur scène avec des jeux de scènes époustouflants et dans des chansons qui n’ont rien de soporifiques. Ces explosions sonores comme ces rodomontades visuelles, somme toute bon enfant, nous donne la preuve que l’on peut séduire, rassembler un vaste public sans pour autant renier ses idéaux.
C’est en 2005 que ce trio originaire de l’Arkansas, avec l’album « Standing in the Way of Control », a conquis la planète et créé un véritable culte autour de la personnalité de la chanteuse Beth DITTO. Il a donc fallu six ans depuis les tous premiers concerts de 99 à ce groupe étonnant, détonnant, pour gagner le firmament des stars. Mais, désormais, il y est solidement accroché.
Beth en est le pilier, le pivot. C’est elle qui a imposé ce style inspiré par les punks anglais des années 80 se référant à « Siouxie and the Bansees », aux filles mal élevées de « Sleater Kiney » ou « Babes in Toyland », le tout enrobé dans un électro minimal et un R&B ultra féministe, en presque symétrie d’un machisme porté au max par James BROWN, par exemple…
Évidemment, elle est aussi l’anti-mannequin bien en chair, ronde et bonne vivante. Mais encore une fois, il y a dans tout cela, sans doute au fil du temps et des succès obtenus, moins de rage et de militantisme que de démesure menée pour le spectaculaire. Et tout le monde planétaire, clubbeurs en tête, de marcher derrière, séduits, aimantés par la joie, l’appétit de rire et l’énergie inépuisable qui l’anime… En guise de preuve, s’il en fallait, la prestation de Beth à CANNES au Grand Journal que les cameramen ont eu du mal à cadrer, c’est bien le mot !