J’ouvre souvent le robinet,
Pour qu’un peu d’eau ruisselle,
Pour les pigeons passagers,
Les rossignols et hirondelles.
Car il fait chaud, chaud, chaud,
Et l’eau fait défaut, Ô, eau,
Dans ces régions désertiques,
Au déficit climatique,
Où les hommes se sont retirés,
Dans leurs maisons climatisées,
Fermant les puits artésiens,
Laissant incultes leurs jardins,
Et dehors les animaux errent,
Entre le ciel et la terre,
Sans rien à manger ni boire,
Sans refuge et sans terroir.
Les raseurs sont passés par là,
Ils sont passés par là les sauvages,
Les destructeurs, les faux sages,
Les tueurs d’espoir, les ingrats,
Laissant tout en feu, en désarroi,
Un désert de sable et de pierres,
Une apocalypse arbitraire.
Mais dans l’immense Djeffara,
Entre les dunes du Sahara,
Chaque printemps après la pluie,
Un joli cactus fleurit,
Un reflexe naturel infini,
Couvant dans on pollen la vie.
Lihidheb Mohsen eco artiste
Zarzis TN 04.06.2010
Mémoire de la mer et de l’homme
(Pour le respect de la nature et le vivant)
Lihidheb mohsen
Eco artiste
4170 Zarzis Tunisie
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