Mensonge et désinformation

En Israël et dans le monde, la polémique fait rage.
Pourquoi les forces de sécurité israéliennes sont-elles intervenues le 21 mai 2010, contre la flottille "humanitaire" au large de Gaza?
Cette "flottille de la Liberté" apportait de l’aide. Mais quelle aide?
Mais aussi pourquoi cette "aide" n’est elle pas passée par les points de passage existant entre Israël et la bande Gaza ou par le port d'Ashdod?
Le passé a montré que c’est bien autre chose que des vivres et médicaments que ces "humanitaires" veulent faire entrer dans la bande de Gaza.
En fait, le Mavi Marmara pouvait venir grossir une liste déjà longue de tentatives pour transférer des armes en contrebande aux organisations islamistes à Gaza.
Le 7 mai 2001, la marine israélienne intercepte le Santori, qui transporte 40 tonnes de roquettes, de grenades anti-chars, d'obus de mortier et d'armes automatiques pour les groupes armés palestiniens de Gaza.

Le 3 janvier 2002, des unités de la marine et de l'armée de l'air israéliennes arraisonnent en Mer Rouge le Karine A, qui transporte 50 tonnes d'armement, notamment des roquettes Katioucha, des roquettes anti-chars, des obus de mortier, des mines et 1,5 tonne d'explosifs. Cette cargaison avait été achetée à l’Iran par l'Autorité palestinienne.
En mai 2003, la marine israélienne intercepte un bateau transportant des armes du Hezbollah destinées à la bande de Gaza.
En janvier 2004, les Pasdarans utilisent les vols retours d’aides humanitaires après le tremblement de terre de Bam, pour transférer des armes au Hezbollah via la Syrie.
En mai 2007, un train transportant des armes iraniennes dont des obus de mortier, des armes légères, des lance-roquettes et des munitions est découvert en Turquie. Les armes étaient destinées au Hezbollah.
En janvier 2009, le Monchegorsk est séquestré par les autorités chypriotes. Une cargaison de roquettes, d’artillerie, d’armes antichars et de matériels servant à la fabrication de roquettes est découverte. Elles étaient destinées au Hamas.
En janvier 2009, l’aviation israélienne détruit un convoi de 20 camions au Soudan qui contenait des missiles Fajr. Cette cargaison était destinée au Hamas.

Le 3 novembre 2009, des commandos de marine israélienne interceptent le MV Francop, alors qu’il quitte le port de Damiat en Égypte. Une fouille rapide permet de découvrir des armements cachés et le Francop est redirigé vers le port d’Ashdod.
Après vérification, 36 containers séquestrés contenaient une cargaison d’armes bien dissimulée destinées au Hamas, qui comprenait 2 000 roquettes de 107 mm, 700 roquettes de 122 mm, 700 détonateurs pour roquettes 122mm, 5700 obus de mortiers de 60 mm, 2 300 obus de mortier de 81 mm, 780 obus de mortier de 120 mm, 3 000 obus antichar de 106 mm, 20 000 grenades à fragmentation, 570 000 munitions d’armes légères pour AK 47, sniper et mitrailleuses.
Cette liste non exhaustive, car d’autres interceptions n’ont pas été dévoilées par les différentes autorités, sans parler de toutes les fois où les armes sont passées, montre clairement que les bateaux de cargaison dite de "matériel civil" ou "humanitaire" sont un danger la population d’Israël et menacent clairement la stabilité de la région.

Tous ces "convois humanitaires et civils" ont été interceptés et fouillés avant leur entrée dans les eaux territoriales israéliennes. Il en va de la sécurité des Israéliens et du droit international, applicable aux conflits armés en mer, d’agir de la sorte ainsi que le précise l’article 67 du Manuel de San Remo.
Cette article dit "Les navires, vaisseaux, naviguant sous drapeau d'un État neutre ne doivent pas être attaqués à moins qu’il existe des raisons sérieuses de croire qu'ils transportent de la contrebande ou qu'ils tentent de briser un blocus. Ou si, après plusieurs avertissements, ils refusent catégoriquement de s'arrêter, ou qu'ils résistent clairement et intentionnellement à toute visite ou fouille ou capture".
S'agissant de la bande de Gaza, fief du Hamas terroriste, et d’un bateau répondant aux quatre conditions de l’article 67, les forces israéliennes avaient toute légitimité pour intervenir.
Les soldats de Tsahal dont le but était de contrôler la cargaison de la flottille, ont d’ailleurs attendu d'être en danger de mort, les "humanitaires" étant armés et les ayant attaqués, avant de riposter.
Rappelons aussi que des convois ininterrompus de camions déchargent quotidiennement des quantités impressionnantes de marchandises destinées à la population civile de Gaza.
Passant par le passage de Karmi, en 2009, plus d’un million de tonnes de nourriture ont été distribuées.
Pour le premier trimestre de l’année 2010, ont été distribué gratuitement 550 tonnes de lait en poudre et de nourriture pour bébés, 2700 tonnes de riz, 2 000 tonnes de vêtements et chaussures, 20 tonnes de fer, 25 tonnes de ciment, 40 000 tonnes de blé, 48 000 tonnes de nourritures diverses, ainsi que plus de 1 000 tonnes de médicaments et de matériel médical.
Tous leurs besoins en hydrocarbures et électricité sont pris en charge et des centaines d’habitants de la bande de Gaza sont soignés en Israël.
Dire que la bande de Gaza est "dans un état économique et humanitaire dramatique" est un mensonge grossier digne de la propagande de Goebbels.

Aujourd’hui, les Gazaouis ne souffrent pas au niveau alimentaire et sanitaire, du blocus israélo-égyptien.
Ils ne manquent de rien, les marchés regorgent de fruits, légumes et de toutes sortes de marchandises.
Mais les terroristes palestiniens savent que la propagande et la désinformation sont l’unes de leurs armes de guerre les plus efficaces.
La communauté internationale semble anesthésiée par cette propagande des islamistes.
Ce qu’il faut maintenant, c’est neutraliser ces groupes terroristes islamistes et les pays qui les soutiennent et les arment, et ouvrir un vrai dialogue avec une autorité palestinienne modérée pour résoudre la situation de la bande de Gaza et arriver à la création d’un État palestinien démocratique et respectueux de son voisin israélien.
En attendant l’État d’Israël doit intervenir quand il le faut, pour assurer la sécurité de sa population.
Seigneur, aide à la paix et au respect mutuel.