Elle est belle, la gouvernance !

Publié le 06 juin 2010 par Ruminances

Posté par b.mode le 6 juin 2010

Un ministre de l'intérieur accessoirement ministre des cultes condamné pour injure raciale, voilà qui est inédit sous la déliquescente cinquième. Avec Sarko et ses sbires, on pense à chaque fois avoir tout vu et le pire reste toujours à venir. Paraît que Brice de Clermont a du mal à encaisser la sanction. La prochaine fois, il évitera de se vautrer dans la brève de comptoir…

Fadela, elle, ne sert à rien. Les banlieues sont à (horte)feux et Hassan. Qu'importe, elle continue de parader devant les micros complaisants. Son chemin de croix est pathétique mais elle abuse de la clémence du marionnettiste qui s'en sert comme alibi d'ouverture. Ses frangins, eux, sont aux petits oignons. Ils bénéficient d'un pied à terre à Paname. Un logement de fonction dans le 7ème prévu à l'origine pour la sous-ministre mais qu'elle leur laisse bien volontiers. D'après le Canard, les deux néo-nantis “ont le droit de profiter des talents du cuistot mis à la disposition de la sous-ministre et d'un maître d'hôtel“.

La grande Christine pour sa part reste la visionnaire de notre ruine. Rappelez_vous, elle avait juré-craché que la crise des sub-primes ne toucherait pas l'hexagone. Résultat of course, c'est tout le contraire qui se passe. Un état exsangue, un régime antisocial, des services publics en jachère, un démantèlement de tous les acquis qui faisaient la gloire du CNR.

Bon, c'est une brève, on va essayer de faire court. On oubliera Luc et son rapport pseudo-secret pour rendre les gens incultes, Christian et sa soumission totale à l'empire du milieu, François et sa terrible impuissance, Eric W. et son air patelin pour nous faire avaler l'indigeste . On passera sur l'autre François, qui hier encore crachait sur le pensionnaire élyséen et qui, désormais en charge du budget, avale des couleuvres grosses comme des anacondas.

Seule bonne nouvelle, on a mis le sinistre Eric B. provisoirement au placard. Faut dire que, gonfler comme un jeune paon, il a cru à un moment qu'il avait un destin (front) national. Le placard, Bernard, lui il connait depuis son intronisation quai d'Orsay. En matière de politique étrangère, il se sera renié bien plus que trois fois.

Et pourtant le coquelet a chanté !  Depuis trois ans, il a squatté la basse-cour plus que de raison. Il semble cependant que son cocorico récurrent ne séduit plus que les irréductibles valets sarkophiles, de Dominique (Paillé pas Galouzeau) à Frédo en  passant par le gros Xavier. Il continue de dégringoler dans les sondages d'opinion tandis que son rôle dans le Karachigate semble tout sauf celui d'un lampiste. Va nous faire une Chirac en 2012 et tenter de se faire réélire pour repousser le temps des sanctions…

Au fait, pour ceux qui ne l'auraient pas reconnue, les yeux du bandeau des Brévitudes appartiennent à l'Albanel, savez, la sacrifiée de la loi Hadopi !