Poeme de An Parolart : NID PLANETAIRE

Par Illusionperdu @IllusionPerdu
J'ai vécu, fragile,

j'ai vécu, plus forte,

j'irai vivre encore et encore,

loin des communs,

comme un jour qui s'étale,

loin des mortels,

frôlant l'étoile,

lueur intouchable.

Mon esprit s'enchaine à celle...

à celle qui nous déclare,

l'impuissance de l'être,

à n'être qu'au début,

à jamais...

l'incompréhensible néant vital.

Elle respire, on étouffe.

Elle s'explique comme on pardonne aux êtres aimés.

De l'oeil qui ne nous quitte pas,

du manque compensé par l'envie,

d'un pas de plus pour l'atteindre,

un caillou à façonner,

un mouvement pour tout graver,

une vision qui nous hante.

Percevoir son âme,

pour qu'elle puisse vivre alors,

vibrante, parmi nous.