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Flash Forward – Saison 1

Publié le 06 juin 2010 par Mg

Difficile d’arriver sur le marché des séries avec un statut de favori… Alors que la fin de Lost approchait, Flash Forward se positionnait comme la prochaine série mystère, un show conditionné pour les fans de fantastique et les recherches mystiques mêlant sciences et destin. Bref, le paquet cadeau était fin prêt, pour mieux imploser sous nos yeux.

La machine à série a bien fait les choses. Un casting solide, emmené par un Joseph Fiennes venu du cinéma, et une troupe de têtes croisées ici ou là (dont Sonya Walger ou Dominic Monagan débarqués de Lost, signe solide de filiation, ou encore Michael « Sleeper Cell » Ealy trop rarement vu ces derniers temps), bénéficiant d’un budget confortable pour tout faire exploser, et quelques idées bienvenues. A commencer par la reprise d’une nouvelle pour faire vivre à tous les protagonistes une expérience de futur proche. Pendant plus de deux minutes, l’humanité entière subit un black out total où chacun aperçoit un morceau d’avenir. A leur réveil, la vie ne sera plus la même… Mêlant données scientifiques et théories fantaisistes, Flash Forward piétine un peu dans sa volonté de faire ressentir cette impression d’évasion car trop ancré dans le réel. Finalement plus proche de 24 dans son traitement, la série suit une cellule du FBI chargée de découvrir qui est derrière le black out. Car forcément, c’est un acte terroriste.

Dès lors, il s’agira de débusquer les responsables, ou les traîtres infiltrés, de comprendre leurs raisons et d’empêcher que cela se reproduise. A côté, nous aurons la vie de quelques demi douzaines de personnes perturbées par leur futur avenir (enfin.. leur avenir entrevu, mais incertain). S’étalant sur une vingtaine d’épisodes, l’histoire tente de se construire alors que nous en connaissons la fin. Si les scénaristes (dont la valse en début de saison était plus importante que les audiences) ont tentés de semer le doute sur la réalisation de ces visions, leur jeu était des plus clairs. Nous faire douter, en modifier quelqu’uns pour mieux démontrer qu’il est impossible d’y échapper au final.. Il aurait été intéressant de suivre leur idée si la série n’avait pas éprouvé un certain ennui de la part du spectateur… Malgré toutes ces bonnes intentions et la largesse de son budget, Flash Forward n’arrive pas à convaincre. Beaucoup plus solide que la version 2009 de « V », ce qui avait été à la base écrit par l’auteur de The Dark Knight, David S. Goyer, n’arrive pas à dépasser sa première saison, et sans torts aucun. Une série à concept qui fonctionnait sur une année, et nous voilà arrivés à la fin. Il serait étonnant qu’on s’en rappelle dans un an..


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