Deux critiques en une, c'est la magie du cinéma et c'est moins long à faire.
Avant d'avoir vu ces deux films là (jeudi soir), je n'avais encore vu aucun film en provenance de Norvège. Et j'ai trouvé ça très américains (ce n'est pas péjoratif, j'aime les films américains).
Commençons par le premier : En eaux troubles. Ici, c'est l'histoire d'un homme emprisonné pour meurtre qui va sortir et trouver un job comme organiste dans une église. Il tombera à moitié amoureux mais une femme va le reconnaitre comme le meurtrier de son fils. S'en suit un film en deux partie, deux points de vues divergent et compréhensible. Deux visions des mêmes faits.
L'homme tente de revivre après les années de prison, alors que la femme ne peut plus vivre normalement depuis qu'Il est sorti.
Le film est très bien mené, il y a un abus certains d'images floues mais on oublie rapidement ce détail pour se concentrer sur les protagonistes, leurs histoires, leurs sentiments. Les acteurs sont très bien. Un film très bon qui a pour seul défaut la durée (1h55) et encore, c'est tout à fait supportable.
15/20
Mais, le cinéma norvégiens, ce n'est pas que du bon. Alors que Nord apparaissait comme une belle recherche de son soit intérieur et de la condition humaine, le tout en road-trip vers le Nord, on est bien loin du Into the Wild que je pouvais imaginé. Jomar est dépressif ou fou ou un peu des deux et alcoolique et sa vie est ruiné mais il a un fils et il décide d'aller dans le Nord pour le voir. Et il fait des rencontres, trois notables et puis... c'est tout.
Bien que parfois, on entende une BO à la Into The Wild, elle ne dure jamais plus de 40 secondes, ce qui reste assez frustrant.
Le film parait interminable, je me demande encore pourquoi je ne suis pas sorti du cinéma avant car la fin laisse tout autant à désirer que le reste.
06/20
Je viens de démontrer ceci : en Norvège comme dans à peu près tout les pays où le cinéma est art, certains films peuvent être très bons et d'autres beaucoup moins (et puis... comme d'habitude, tout dépend des gens).