Crazy As Hell

genre: inclassable
année: 2002
durée: 1h55

l'histoire: Ambitieux, Ty Adams est un psychiatre persuadé que sa personnalité peut venir au bout de n'importe quel patient. Mais un jour, il est confronté à un cas spécial pour lequel aucun traitement ne semble avoir d'effet. Ce patient affirme être Satan en personne.

la critique de Eelsoliver:

N'est pas David Cronenberg qui veut... Voilà une leçon qu'aurait dû méditer Eriq La Salle, réalisateur de ce film râté, Crazy As Hell.
Pour le coup, Eriq La Salle a également la mauvaise idée de passer devant la caméra et interprète Ty Adams, un psychiatre persuadé qu'il peut guérir tous les malades atteints de pathologie mentale.

Pourtant, le manque d'humilité du médecin est mis à rude épreuve par l'arrivée d'un nouveau patient, qui se prend pour Satan.
Le psychiatre ne tarde pas lui aussi à être poursuivi par des hallucinations terrifiantes, dans lesquelles sa femme est de retour.
Totalement ridicule !

Le milieu psychiatrique est également montré, et ce, toujours de façon caricaturale. Impossible d'y croire une seule seconde.
Ensuite, le scénario en lui-même qui cherche à poser des doutes sur la santé mentale du psychiatre de pacotille de service.
Il enquête alors dur l'identité de son patient, et ses convictions les plus profondes l'amènent à se poser un certain nombre de questions.

Crazy As Hell laisse alors la liberté au spectateur d'interpréter les clés d'un scénario complexe mais finalement incompréhensible et un totalement hors sujet.
Est-ce un film fantastique ? Un film traitant d'un psychiatre lui-même schizophrène et donc inconscient de sa maladie ? Ou encore une sorte d'hommage faisandée au cinéma de Cronenberg ?
En résulte un long-métrage prétentieux et pseudo intello qui, à force de laisser le spectateur sur tout un tas d'interrogations débiles, finit par lasser.
Une purge !

Note: 02/20