Néanmoins, le vent ne donne son maximum qu’en mer, là où rien ne ralentit sa course, d’où les projets de parcs éoliens off-shore, plus complexes à mettre en œuvre techniquement mais plus productifs, notamment parce-que les pâles peuvent être beaucoup plus grandes que sur les éoliennes terrestres.
Une idée vient de germer sur la côte atlantique : celle d’un parc éolien off-shore au large du Médoc. Ce n’est qu’un balbutiement de début de projet, rien ne dit à ce jour que cela se fera, mais Sud-Ouest mesure déjà les avantages évidents d’une telle installation : pas de querelle de voisinage puisque pas de voisin, un vent plus régulier que sur terre, bref, des atouts bien connus, qui compensent le surcoût de l’opération par rapport à l’équivalent terrestre. L’article met aussi le doigt sur un impact en terme d’emplois : la fabrication des pales géantes pourrait constituer un débouché non négligeable pour certaines entreprises locales, comme EADS Astrium, toujours selon Sud-Ouest. Cette fabrication pourrait même se faire sur l’ancien site Ford de Blanquefort, préservant ainsi un nombre important d’emplois.
Le projet est encore embryonnaire et il faut rester prudent, néanmoins cette éventuelle implantation n’aurait que des avantages pour une région où l’électricité provient surtout du nucléaire : la centrale du Blayais a été récemment inspectée ; sans présenter de défaut majeur, certains manquements quant au respect de l’environnement ont été relevés.