J'entretenais une jolie relation mâtinée de haine avec Madame Finaref (lire ici ma déclaration). Elle avait répondu à mon exaspération par l'entremise d'Isabelle Q (ma lecture désabusée de sa missive). Et puis, cette semaine, je reçois un appel de Monique. Qui se confond en excuses. J'ai failli tomber de ma chaise. Et puis je me suis dit (il m'est impossible de croire à la sincérité de grosses boîtes rouleaux compresseurs broyant l'humain comme on colle des timbres) : cette dame, au demeurant fort sympathique, me confie sa ligne directe. Elle me suggère de l'appeler au moindre souci. Un courrier pour confirmer l'accord passé avec elle ? Elle ne peut pas. La pauvre. Je l'imagine derrière son écran, faisant défiler des réclamations à longueur de journée, toute l'année. A débiter toute la sainte journée des « au nom de Finaref, je vous adresse mes excuses blablabli blablabla. » Arrivée chez elle, épuisée par ces chapelets d'excuses, elle ne peut s'empêcher d'adresser à son chéri (ou sa chérie) des « au nom de Finaref, je m'excuse de ne pas avoir acheté le pain, les cigarettes, la flammekueche » ou, alors que le(la) chéri(e) coule sur elle un regard amoureusement sexuel, elle murmure peut-être un « Finaref m'a donné la nausée, je ne… je... » avant de s'endormir dans les bras de Finaref qui lui chuchote le nombre de dossiers d'excuses en souffrance. La malheureuse croit avancer ses dossiers tout en dormant. Que nenni ! Encore que...
Bref !
Tel un épitaphe, sur mon blog, j'inscris « j'ai reçu les plus plates excuses de Finaref, je peux mourir en paix... »
En vrac (liens et conseils d'un vieux con vacciné) :
Banque Accord, c'est pas mieux !
Madame Finaref et moi filions le parfait amour,
Isabelle Q, à qui j'offrais, grand seigneur, le verre de l'amitié,
Et si par extraordinaire, il vous prenait l'envie de souscrire à un crédit à la consommation, lisez d'abord D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère. Vous avez déjà souscrit ? Eh bien, si vous ne vous êtes pas déjà jeté de votre fenêtre (commencez par le rez-de-chaussée, c'est plus sûr), au bout de six mois d'incommunicabilité doublée de déboires financiers et administratifs, c'est que vous êtes un battant, un survivant, un winner !