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les brulures du temps passé

Par Plouf

j'ai pris mes vieux cahiers,

oui ceux que je cachais,

précieux pour moi, chers à mon coeur,

tous annotés, écrits par ma main fébrile,

chaude de cet ennui marqué pour la vie,

et d'un râle exquis j'entrepris ce travail hargneux,

j'étais seul, je pleurai furieux,

pour ne jamais y perdre plus d'une seconde fois,

n'en faire qu'une fois la seule la dernière,

pour déchirer tout çà et à chaque seconde,

l'écume de la vie moribonde,

jaillissait dans cette déchirure;

et j'ai pleuré, longtemps, pleuré de désespoir,

surtout pour le beau cahier, reprise de mes ombres,

j'avais perdu , d'un courrier, avoir tout perdu,

comme un artiste qui enjambe la barrière,

j'ai sauté, et ce pas que ma vie dans l'extrème,

fut pour amour pour moi d'une joie moribonde,

quelques mille textes et écrits, polyphoniques

anihilés des brulures du son ryhmique

jétais seul, j'ai attendu longtmps,

avant de repartir, de rassembler tout çà

de mourir une seconde fois,

de me dire que cela n'était pas moi

qu'il fallait oublier tout ces silences,

la démesure du temps et de la vie,

j'ai attendu longtemps, des années

avant que d'être; je n'étais plus,

au delà du peut être,fini dans cette démesure

j'ai appris mile choses, et me suis tu,

longtemps pour les années futures!


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