Je me répète mais ce blog, en matière d'accident de chasse, fait la vente et le service après-vente. On peut toujours améliorer les prestations du SAV mais ça oblige à parcourir régulièrement la presse quotidienne régionale et les feuilles de choux locales ce qui, tu en conviendras bien volontiers, n'est pas très excitant mais l'ardeur trouve ses motivations ailleurs.
Ainsi, mon article du 24 décembre 2008 t'avait laissé sur ta faim : le viandard qui avait pris une valda dans le bide s'en est-il sorti ? Et son copain terriblement maladroit, s'est-il juste confessé, une petite prière, un Pater, un Ave et trois Gloria Patri, avant de reprendre du dessert et de finir la bouteille de rouge ?
http://taomugaia.canalblog.com/archives/2008/12/24/11849329.html
La réponse est oui à la première question et non à la deuxième. Laissons tomber le cas du blessé, on s'en bat un peu les couettes.
Par contre, le sort du tireur malhabile est intéressant dans la mesure où il a pris deux mois de cabane. C'est suffisamment rare pour ne pas être relevé.
Le tribunal correctionnel de Poitiers n'a pas fait les choses à moitié et a donné 2 mois de taule au chasseur qui avait merdé grave plus 500 € d'amende avec interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.
Je te passe les considérations techniques (non respect de l'angle de tir de 30 degrés...) qui ont motivé le jugement rendu cette semaine pour souligner que l'association communale de chasse d'Usseau a elle, également, été condamnée pour avoir commis certaines négligences dans l'organisation de la battue.
Son président a pris 15 jours avec sursis; on peut légitimement penser que les responsables de l'ACCA d'Usseau, dorénavant, seront légèrement fébriles en préparant leurs sorties sanglantes.
Le mieux, c'est qu'ils restent à la maison, bien au chaud, en picolant certes mais sans emmerder pour autant les zanimos de la forêt.