Posté par b.mode le 5 juin 2010
Pourtant, j'eus aimé le ballon rond, jadis. Quand mon oncle me conviait au stade Marcel Saupin, l'enceinte historique des Canaris, à admirer le onze magique de José Arribas. A l'époque, le collectif et la virtuosité primaient sur le fric et le calcul. Nostalgique ? Même pas, je laisse ça aux vieux schnocks et aux collectionneurs de souvenirs…
La chose qui m'amuse, c'est que la star du Karachigate voulait une fois de plus récupérer l'événement qui se prépare en Afrique du Sud. Une victoire au pays de Mandela et à nous la liesse populaire ! Vive la retraite à 70 piges plus si affinités. Taxes sur tout ce qui bouge et tutti quanti. Nous saigner à blanc dans la joie et l'allégresse, tel était le but de l'élu des nantis et des actionnaires.
Bah, va falloir qu'il révise sa copie, sézigue. Avec la troupe qu'a convoquée le sourcilleux Raymond, on est en passe de rééditer l'épisode dantesque de 2002. Rappelez-vous cette glorieuse élimination d'entrée de jeu tandis que les dirigeants de la fédération s'arsouillaient à la Romanée-Conti dans un palace de Séoul.
Une broutille qui se perpétue. Tiens, pendant qu'on crève à petits feux, y'en a qui ne se prive pas. La dernière garden-party du 14 juillet aurait coûté 732.826 euros. Une bagatelle en ces temps de serrage de ceinture. Le nombre de personnes invitées à la réception était de 7500. «Le coût correspondant aux traiteurs est de 313.618 euros, les aménagements de tentes ont coûté 295.921 euros et les vins et le champagne 43.128 euros». Quant aux «frais divers» («nettoyage», «impression» et «extras»), «ils se sont montés à 80.159 euros», répond Matignon aux questions d'un député. Faites ce que je dis, pas ce que je fais…
Vous avez remarqué ? Le petit nerveux a changé de stratégie de com. Le tournant de sa volte-face médiatique remonte clairement à l'épisode croustillant du “complot financier” qui avait fomenté les rumeurs sur la frivolité des rapports du couple élyséen. Là, on avait vraiment tutoyé le ridicule. Depuis, sa cour a du le forcer à se mettre en réserve de la république.
Comme il a du ronger son frein, en ne paradant pas au côté de Clotilde, la vraie-fausse Mata-Hari des nuits persanes. Souvenez-vous, pour la libération des infirmières bulgares ou pour celle d'Ingrid, il en avait fait des tonnes. La première fois, il avait mis en scène Cécilia pour sauver son couple et accessoirement les nurses slaves. La seconde, il avait remis la breloque d'honneur à la franco-colombienne, on se demande encore bien pourquoi.
M'enfin ! Revenons à nos moutons ou plutôt à nos chèvres. Avec le potentiel offensif de cette EDF là, mes avis qu'on va pas faire de vieux os chez les Bafana Bafana. Un mental aussi électrique qu'une vieille pile usagée. Un jeu aussi mobile qu'un tétraplégique. Plus ennuyeuse à regarder que cette équipe-là, tu meurs dans l'instant. Ou tu te retapes l'intégrale des mémoires du hongrois…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble