Ce 4 juin, vers 14h, a débuté la première action de Greenpeace en Méditerrannée. Des militants se sont interposés de façon non-violente dans des opérations de pêche au thon rouge pour libérer les poissons capturés par un thonier senneur français, le Jean Marie Christian 6, un navire de l’armement de Jean-Marie Avallone.
Une attaque d’une rare violence de la part des thoniers
Sept thoniers senneurs ont alors uni leurs forces pour attaquer avec une extrême violence les militants de Greenpeace.
Les pêcheurs, dans leurs navires de trente mètres, ont foncé sur les zodiacs de l’association et les ont abordés avec des couteaux attachés au bout de lances. Les pêcheurs ont tiré à l’aide de fusées de signalisation sur les militants et sur l’hélicoptère de Greenpeace qui survolait la scène de l’action pour prendre des photos et pouvoir témoigner de ce qui se passait. Un des militants a été harponné et traîné sur plusieurs mètres. Très gravement blessé, il a réussi à se libérer en arrachant le harpon de sa jambe juste avant d’être tiré dans l’eau. Il a été évacué en hélicoptère vers un hôpital de Malte.
«Les thoniers, et en particulier ceux des armements Avallone, ne connaissent que la brutalité : nos militants venaient avec de simples sacs de sable pour abaisser les filets et libérer les poissons. Les pêcheurs les ont agressés avec des couteaux, des harpons, des fusées d’appel, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Greenpeace va immédiatement saisir la justice française et les autorités européennes pour que la lumière soit faite et que les responsables de cette agression sauvage soient sanctionnés comme il se doit. »
Face à cette violence, soutenez nos militants qui se mobilisent pour sauver le thon rouge et interpellez, avec nous, Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Monsieur le ministre, rappelez les 17 thoniers senneurs françaisGreenpeace poursuit l’action engagée depuis plusieurs années
Au cours des vingt dernières années, le nombre de thons rouges adultes a chuté de 80 %. Si on n’arrête pas cette pêche aujourd’hui, l’espèce pourrait ne plus être en mesure de se reproduire et de tenir sa place dans l’écosystème dès 2012.
« Greenpeace est intervenue aujourd’hui, comme toujours, de façon non-violente, parce que l’Iccat, la Cites, l’Union européenne et la France ont failli à leur mission et restent sourdes aux recommandations des scientifiques. Si nous voulons sauver le thon rouge, il faut immédiatement stopper des pratiques de pêche irresponsables et destructrices », explique François Chartier, de la campagne Océans.
Greenpeace demande un moratoire immédiat sur la pêche au thon rouge et la création de réserves marines, notamment sur la zone des Baléares où cette espèce se reproduit. Ainsi, le stock pourra se reconstituer et l’espèce pourra survivre.
Pour suivre l’actualité et plus d’information, retrouvez nous sur www.greenpeace.fr/thon-rouge
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 17 août à 00:54
J'ai une solution pour la surepêche, il me faudrait rencontrer les bonnes personnes et les bateaux usines disparaîtraient de notre paysage ... J'ai de bons contacts près à tout !