Vous vous croyez, pour les plus naïfs(ves) d’entre vous (mais y en a-t-il encore qui lisent mon blog ?) en République ?
S’il y en a (encore) une, elle est de toute évidence sans outrance aucune de ma part, bien entendu, bananière.
Car que l’on soit de gauche ou de droite, mais profondément attaché au respect de la démocratie, on ne peut lire autrement sans s’indigner la brusque volte-face du Sénat à propos du dossier du défenseur des enfants.
La personne qui l’incarnait dernièrement, qui espérait encore hier avoir échappé par le vote d’hier qui l’avait exclut à sa disparition, n’a pas de mots assez durs pour qualifier l’attitude du gouvernement, alors qu’elle est elle-même de droite… tant elle était attachée à ce que cette fonction spécifique perdure afin de garantir la spécificité et l’indépendance de sa fonction. (Badinter lui-même ne s’y est pas trompé, et la soutient).
Tel ne sera donc plus le cas dès demain, puisque Monsieur Sarkozy a manifestement donné le ton, en souhaitant une justice à sa botte. Avec ou sans talonnettes….
Jusqu’à quand va-t-on accepter de tels agissements contraires tant à l’éthique politique qu’à notre conception personnelle des modes de gouvernement acceptables dans notre pays ?
Misère. Mal à ma France.
Au risque d’en faire sourire plus d’un, puisque cela est à la mode de se gausser comme une hyène, j’attends le grand soir. Ras le bol de ce mépris pour l’intérêt collectif.
Et prêt à rejoindre le maquis. Vive la Résistance !