"My heart was wrapped up in clover, the night i looked at you" (Etta James). Le coeur emballé dans tous les mots qu'il dit... je ne peux m'empêcher de penser à Victor Hugo et son " un seul être vous manque et tout est dépeuplé". J'ai les chocottes et les mains moites, est-ce que j'ai la permission d'espérer, est-ce que mon âme peut s'envoler vers lui, même si c'est loin, même si l'impossible est au rendez-vous? Ici vient le moment d'expérimenter ce que dit Napoleon Hill: "what your mind can conceive and believe, it can achieve". Bien entendu, mon cerveau carbure, fait des bulles et des boucles infernales. Que ferais-je pour l'homme que j'aime? Réponse: que ne ferais-je pas pour l'homme que j'aime? Je me connais, quand je veux quelque chose, rien ne m'arrête, ou peu de choses peuvent le faire, sinon lui. Les vagues étaient douces au début et je m'empêchais de croire en quoi que ce soit, mais elles ont grandi, doucement, l'air de rien. Des pièces dorées qui s'emboîtent parfaitement, les unes après les autres, jusqu'au moment ou on se dit : "est-ce vraiment vrai? Chaque fois que je me suis trouvée face à l'amour, j'ai toujours douté, est-il ce que je veux, est-il l'homme de ma vie? (grands mots hein!). Ici c'est une évidence, la question ne m'a même pas effleuré, je sais, c'est tout, je le sais! et j'y crois, une croyance qui est accrochée à mes tripes depuis que je suis née. Mais est-ce que je peux lâcher prise et me laisser bercer? Univers est-ce que j'ai la permission de me laisser aller, et de me dire, cette fois il n'y aura pas de chute, juste une ascension progressive?