Cela n’a pas duré longtemps. Comme prévu, je suis rapidement allé faire un tour chez Home Maid, 6 avenue Percier, 75008 Paris. Pourquoi là plutôt que dans une autre des nombreuses sandwicheries du quartier? Parce qu’ils remplacent le Zaf Caffè et parce qu’ils ont un site web qui a éveillé ma curiosité avec ses « Piadinas ».
Vendredi, vers 13h et quelques, je teste donc avec N et R. Relooking, même si l’emplacement du comptoir n’a pas vraiment changé, c’est plus clair, plus agréable, plus féminin. Si l’emplacement du comptoir n’a pas changé, le sens de la queue, si, et c’est selon moi, une pas très bonne idée. En effet, au Zaf, on entrait en longeant le mur et en jetant éventuellement un œil à l’ardoise et au présentoir. Une fois le choix fait, on avancer vers la sortie (et vers la caisse), puis il y a avait de la place pour attendre. Ici, par contre, il n’y a pas vraiment de boucle, on fait la queue dès la porte d’entrée, puisque le sens fait que l’on termine à la caisse, au fond de la boutique, dans un endroit pas très large où ce n’est pas très pratique d’attendre. Dommage de ne pas avoir gardé cette configuration.
Vous imaginez bien que je n’ai pas de compétence en architecture ou en aménagement d’intérieur particulier. En temps normal, je n’aurais pas insisté : ce ne serait pas grave si la prise de commande avait été fluide. Or, si l’on nous demande assez rapidement (au bout de quelques minutes) ce qu’on souhaite manger, qu’on donne son prénom pour pouvoir récupérer son sachet ou son plateau à l’arrivée, il faut avouer que les piadinas (sortes de paninis, puisque saisi sur une grande plaque chaude, mais avec un pain galette plus léger) se font attendre. Heure de pointe et conjonction malheureuse, peut être? Toujours est-il que plus d’un quart d’heure après être entrés, voire 20 minutes, nous avons fini par être servi, gratifiés d’une grande cuiller en bois comme cadeau de bienvenue + un premier tampon sur une carte de fidélité donnant droit à un menu offert au bout de nombreux payés…
Les serveuses ne sont pas méchantes et s’appliquent, mais on sent un peu de fébrilité et l’absence d’automatismes, pour l’instant. La patronne (blonde donc) accueille ses clients et distribue donc les goodies. Vigilante, elle repère une gitane spécialiste de l’embrouille au rendu de monnaie et lui interdit l’accès à son établissement. Au passage, elle s’emmêle un peu les pinceaux puisqu’elle ne sait plus si un autre client lui a tendu un billet ou pas… Cela ira mieux dans quelques semaines…
De retour à mon bureau, je déballer le grand sac, contenant pour 11,6€, une piadina mozzarella, tomate viande des grisons, un demi litre de San Pellegrino et une tarte au citron meringuée. Niveau emballages et jetables, c’est beaucoup… Les couverts sont couleur argent, ce qui peut initialement faire penser à une erreur, mais non, ils sont bien en plastique. C’est peut être moi, mais je trouve que la peinture a un goût. La piadina est servie avec de la salade verte sans intérêt aucun (à part peut être de remplir la grande boite en plastique). Bonne, mais un peu détrempée (rendu de vapeur dans la boite fermée hermétiquement, ou sauce de la salade qui l’a imprégnée?), elle se mange avec les doigts à condition de les essuyer après chaque bouchée! Le pain fin est moelleux (parce qu’humide?).
Les morceaux de pain sont corrects. Pour finir, la tarte est sympathique et tout à fait correcte, mais rien de bouleversant.
À l’arrivée, ce n’est pas encore ça : trop d’attente, trop cher (à 9-9,5€ comme une formule sandwich chez David Lunch, ça irait déjà mieux), et trop de gâchis (emballages, couverts), pour des nourritures qui se mangent sans forcer, mais qui n’ont rien d’extra. On sent une envie de bien faire, peut être que ce sera plus au point dans quelques semaines…
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Rédigé par chrisos