La déprogrammation des films israéliens prend une vitesse inattendue, sous la houlette d’un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. D’habitude on accusait les gauches européennes et plus précisément françaises ou bien simplement les islamistes d’être en tête de telles actions humanitaires et engagées avec les palestiniens. Mais le mouvement de fraternité s’universalise et se cristallise partout.
Le film « A 5 heures de paris » du réalisateur israélien Léon Prudovsky est la première victime connue. Comme les conséquences de l’agression, de la flottille de la liberté qui voulait faire parvenir de l’aide à la population de Gaza qui vit sa 4ème année d’un blocus criminel et illégal, seront certainement nombreuses à l’avenir mais elles le sont déjà. Ce film n’a rien d’apologique pour la politique israélienne qui plonge dans la pire tourmente de son histoire, depuis ce fait de fin mai 2010.
Les artistes, sinon simplement le monde de l’art, à travers les salles de diffusion des œuvres cinématographique vont à l’avant-garde de la dénonciation de l’impunité de l’Etat hébreu pour ses crimes. Et pour exprimer leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien, certains apportent aux opinions de leurs pays des éclairages nécessaires pour faire cesser les injustices. Sur la scène politique française, le PCF et le NPA se sont déjà largement exprimés, alors que José Bové prend un recul opportuniste qui le proège dans son poste de député européen.
Les salles Utopia qui relèvent d’un mouvement de gauche français, plutôt alternatif, qui ne cesse de gagner du terrain, ont déjà été à l’origine d’un tel fait par le passé. Elles ont été relaxées, au tribunal correctionnel d'Avignon lors d’un récent jugement de février 2010, pour démentir toutes les forces médiatiques qui fomentent des inculpations à l’encontre de tous opposants en France contre la politique israélienne.
Le responsable des salles UTOPIA, lors du procès d’Avignon, RELAXE ! ET BASTA AUX INJUSTICE !
Nombreux médias et leurs personnels de journalistes, dont un Yann Moix qui dispose de largesses au niveau du Figaro apporte depuis quelques années déjà une haine indescriptible, jouent aux incitateurs. Les cas de Richard Labévière que nous avons rapporté sur POPULI-SCOOP, du sous-préfet Bruno Guigne, de l’anticolonialiste Siné qui a été aussi accusé d’antisémitisme par la manipulation d’un journaliste du nouvel Obs.… Bien plus nombreux de cas où même le jeune qui porte un T-shirt avec l’emblème palestinien est exclu de son collège, car d’autres secteurs que les médias dont les institutions de la république françaises adhèrent.
Ces salles de projection « UTOPIA » destinées aux plus démunis, ont été en 2009 exposées à une accusation, affabulatrice, d’antisémitisme. L'association culturelle juive des Alpilles (ACJA), qui est l’une des officines du veille opérationnel en France pour soutenir Israël, et porter à la connaissance des complices du sionisme colonisateur (à ne confondre avec le sionisme originel) sans moindre éthique ou respect de la légalité, avait portait plainte pour incitation à la discrimination raciale et injures publiques. De même que maintenant, utopia sont dans les premières lignes à exprimer leur désapprobation de la politique arrogante et criminelle d’Israël.