Assassin's Creed
Renaissance
Il fera appel à la sagesse de Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu'il doit développer.
Aux yeux de ses allis, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d'Italie.
Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration.
Extrait : Dès qu'il vit apparaître la résidence des Auditore, il sut qu'il y avait un problème : pas une lumière aux fenêtres, et le porche était grand ouvert. Il pressa le pas, tout en appelant :
- Père ! Federico !
Le grand hall du palazzo était sombre et vide mais il y filtrait assez de lumière pour qu'Ezio voie les tables renversées, les chaises cassées, la vaisselle et les verres brisés. Quelqu'un avait arraché des murs les tableaux de Leonardo avant de les lacérer au couteau. Un peu plus loin dans l'ombre, Ezio perçut des sanglots... ceux d'une femme : sa mère !
Il se dirigeait vers elle quand une ombre s'avança derrière lui, tenant un objet levé au-dessus de sa tête. Ezio pivota et saisit un lourd chandelier d'argent juste avant que celui-ci lui fracasse le crâne. Il tordit le poignet de son agresseur qui laissa échapper l'objet avec un cri de détresse. Ezio jeta au loin le chandelier et saisit le bras de l'assaillant pour l'attirer vers le peu de lumière. Il avait des envies de meurtre et déjà il avait dégainé sa dague.
- Oh ! Ser Ezio ! C'est vous ! Dieu soit loué !
Ezio reconnut la voix et bientôt le visage d'Annetta, la servante, une robuste paysanne qui était dans la famille depuis des années.
- Mais enfin, que s'est-il passé ?
Ezio avait entouré de ses mains les poignets de la femme et il la secouait presque, tant il était inquiet et paniqué.
- Ils sont venus -les gardes de la cité. Ils ont arrêté votre père et Federico - ils ont même pris le petit Petruccio, ils l'ont arraché aux bras de sa mère !
L'avis de Dazboness : Après les mini-films qui ont accompagné la sortie du dernier jeu Assassin's Creed et dont les images et le scénario m'avaient bien plu, j'ai décidé de lire un peu ce roman inspiré de la célèbre franchise d'Ubi Soft.
J'ai donc suivi les aventures d'Ezio Auditore, successeur d'une lignée d'Assassins, dont le devoir est de venger sa famille (du moins le croit on car en fait il va surtout, en vengeant sa famille, lutter contre l'ennemi ultime des Assassins...).
Une histoire originale dans l'Italie de la Renaissance, mêlant ésotérisme, histoire, mythes et hommes de génie tels que Leonardo da Vinci et Nicolas Machiavel (bien que le rôle de ce dernier m'ait quelque peu déçu par son manque de profondeur).
De plus, L'histoire est parfaitement crédible au niveau de la trame temporelle, que ce soit par les références historiques ou dans son déroulement. Enfin un livre où un homme doit travailler des années durant à parcourir l'Italie entière à la poursuite de ses ennemis et non les trouver tous en moins d'une semaine. Une très bonne histoire qui m'a ravi (ravirait-elle tous les fans du jeu je l'ignore mais je salue la performance de l'auteur et lui dis bravo).
Auteur : Olivier Bowden
Editeur : Milady
Prix : 8 euros
Nombre de pages : 465
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