Genesis #6.2 :
Tony Banks : claviers
Mike Rutherford : basse, guitare
Phil Collins : chant, batterie
+
Daryl Stuermer : basse, guitare
Chester Thompson : batterie
Comme annoncé dans le précédent billet, Genesis s’est reformé dans sa formation la plus populaire.
Mais surprise, sur le double album live qui viens de sortir, Stuermer et Thompson qui ont fait toutes les tournées de Genesis depuis 1978 (à l’exception de celle avec Ray Wilson), sont crédités comme faisant partie du groupe à part entière......
Avons nous affaire à un Genesis #8 ?
Seul l’avenir nous le dira.
Pour l’instant, je préfère parler du retour de Genesis #6.2 pour ce double album : “Live Over Europe 2007” (#51 UK), produit par Nick Davis.
Duke’s intro (Banks-Rutherford-Collins)
Turn it on again (Banks-Rutherford-Collins)
No son of mine (Banks-Rutherford-Collins)
Land of confusion (Banks-Rutherford-Collins)
Medley :
In the cage (Banks-Rutherford-Collins-Hackett-Gabriel)
The cinema show (Banks-Rutherford-Collins-Hackett-Gabriel)
Duke’s travels (Banks-Rutherford-Collins)
Afterglow (Banks)
Hold on my heart (Banks-Rutherford-Collins)
Home by the sea (Banks-Rutherford-Collins)
Follow you follow me (Banks-Rutherford-Collins)
Firth of fifth (Banks-Rutherford-Collins-Hackett-Gabriel)
I know what I like (Banks-Rutherford-Collins-Hackett-Gabriel)
Mama (Banks-Rutherford-Collins)
Ripples (Banks-Rutherford)
Throwing it all away (Banks-Rutherford-Collins)
Domino (Banks-Rutherford-Collins)
Conversations with two stools (Collins-Thompson)
Los endos (Banks-Rutherford-Collins-Hackett)
Tonight tonight tonight (Banks-Rutherford-Collins)
Invisible touch (Banks-Rutherford-Collins)
I can’t dance (Banks-Rutherford-Collins)
Carpet crawlers (Banks-Rutherford-Collins-Hackett-Collins)
Un double album live que j’ai trouvé un peu décevant, d’ailleurs desservi par une pochette assez hideuse.
Dans les années 80 (et même avant), Genesis était un groupe percutant, nerveux, et cette qualité semble s’être envolée avec les années, ce qui est d’autant plus flagrant lorsqu’on le compare au double “Three Sides Live” de 1982, (“Turn it on again” par exemple).
Idem pour le titre “Land of confusion” qui manque de pêche.
“In the cage” est plutôt réussi, mais encore une fois, je préfère mille fois la version live du “Three Sides Live” précité.
C’est toujours un bonheur d’entendre “Firth of fifth”, même si l’on a droit qu’au passage instrumental, pareil pour “I know what I like”.
Au final : un album parfait pour ceux qui ont vu et apprécié Genesis en concert cet été.
Pour les autres fans, rien de bien glorieux et surtout pas de nouveaux titres.
Seul inédit : “Conversations with two stools” qui est un duo de percussions des sieurs Collins et Thompson, duo qui commence comme son nom l’indique sur des tabourets....
Un retour un poil raté en ce qui me concerne, mais un disque qui satisfera sans aucun doute les millions de fans du groupe dans le monde.
Cette tournée amènera son lot de problèmes physiques pour Phil Collins : des problèmes de vertèbres disloquées dans le cou, qui l'empêcheront dans les années à venir de jouer de la batterie.
© Pascal Schlaefli