PARIS - Le ministère de la Culture organise, en partenariat avec le ministère de la Justice, une exposition, « Art et Progrès », dédiée au renouveau de l’art réaliste en ce début de XXIème siècle. Cette initiative fait suite à la proposition de décret déposée par Michelle Alliot-Marie et visant à réprimer les outrages au drapeau tricolore « y compris dans un cadre artistique ».
Une démarche pédagogique.
« Notre démarche est pédagogique » a assuré la ministre de la Justice au micro de la rédaction. Il est vrai que c’est la première fois depuis 1945 et la regrettable rupture du milieu artistique avec le néo-classicisme antibolchévique qu’une règlementation porte sur l’art. Il s’agit d’infliger aux auteurs d’œuvres de l’esprit qui porteraient atteinte à cet intouchable symbole qu’est le drapeau tricolore une amende de 1.500 euros. « Mais nous sommes magnanimes et voulons démontrer aux artistes qu’il est possible de faire de l’art en conformité avec les vraies valeurs ».
D’où l’ambitieuse initiative d’organiser une exposition dont l’objet sera de promouvoir un art enfin débarrassé de la bouillie contemporaine. « ‘Art et Progrès’ s’inscrit dans une logique de grand bond en avant vers un futur optimiste et débarrassé de tout défaitisme esprit critique », précise un fonctionnaire du ministère de la Kulture.
En ce début de XXIème siècle, l’art avait effectivement besoin d’accomplir sa Ré-volution pour sortir de ces représentations puériles du réel que rejettent massivement les bravepatriens et les bravepatriennes. Les réactions suite au vol spectaculaire d’une série de toiles de soi-disant « maîtres » dont les gauchistes et alcooliques notoires Picasso, Modigliani ou Matisse parlent d’elles-mêmes. « Bon débarras ! », « Et vous appelez ça de l’art ? », « Mon gosse de 4 ans pourrait faire pareil », pouvait-on lire sur les sites du Figaro ou du Post.fr.
Vers une renaissance de l’art classique ?
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Un contrevenant, quelques instants avant de se torcher le cul avec le drapeau tricolore pendant 5 ans.
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Il suffisait qu’un photographe mette en scène l’ultime outrage à l’Identité Nationale® pour que cette nouvelle sensibilité des amateurs d’art en quête d’une renaissance des standards de la perspective classique trouve un écho politique. Certes, on peut regretter que la règlementation ne s’étende pas, pour le moment, à l’hymne national et que ne soit pas censurée l’immonde interprétation de Serge Gainsbourg.
La détresse de Lucienne Lacombe, qui par ailleurs nous écrit, ne laisse pas indifférent : « Je tiens à signaler que mon voisin perçoit indument les allocations familiales et chante la Marseillaise quand il fait caca. ». Mais il faut se garder d’être trop exigeants et saluer cette évolution vers une expression artistique libérée de ses standards gauchisants. Helmut von V., critique d’art, ne cache pas sa satisfaction : « La France entre de plein pied dans sa période bleue, avec un dégradé vert kaki ».
L’exposition Art et Progrès offrira aux visiteurs de contempler les photographies de François D., dont les sujets, dans des positions inattendues, font l’amour au drapeau français ou défèquent sur le drapeau européen, mais également les œuvres du grand maître Pal S., dont les magnifiques « Nicolas contre la bête » et « Nicolas jette un regard inspiré vers un avenir glorieux et luminescent ».
Un évènement à ne pas manquer.