Test des Palm Pré et Pixi

Publié le 03 juin 2010 par Joffrey

Avec ces deux smartphones sous webOS, Palm a jeté un pavé dans la marre en redorant son image quelque peu oubliée depuis. Le Palm Pré a remis aux goûts du jour le format slider, combinant ainsi écran tactile et vrai clavier, tandis que le Palm Pixi se rapproche plutôt des Blackberry, n’épargnant pour autant pas les fonctionnalités de ce premier. Mais ces mobiles peuvent-ils rivaliser avec l’iPhone ? Test et photos des versions Plus à découvrir dans la suite de l’article…

Esthétiquement très agréables, ces deux Palm n’ont rien à envier aux modèles équivalents d’autres marques. Bien que le noir brillant ait tendance à laisser rapidement apparaître des traces de doigts, l’effet reste très convaincant ! Si l’écran du Pixi est légèrement plus petit que celui du Pré, leur taille est relativement respectable et vous laissera amplement profiter de webOS.

Une certaine préférence ressort tout de même pour le Pixi, plus léger et compact que son petit frère. Son avantage principal est en effet sa prise en main, qui donne pourtant quelques difficultés lorsque l’on aborde pour la première fois son clavier. Les touches sont très petites, et la surface de contact paraît vraiment réduite.

Tous les deux équipés d’un appareil photo ainsi que d’un flash, de haut-parleurs relativement puissants, du Wi-Fi et Bluetooth, mais également d’un GPS, le point revient une nouvelle fois au Palm Pixi, bien plus facilement utilisable à bout de bras. Si la forme incurvée du Pré peut lui donner un certain style, celle-ci le désavantage nettement pour une utilisation d’une seule main, son poids étant mal réparti ; le téléphone manquant alors de tomber en avant.

L’écran tactile des deux modèles s’avère très précis et agréable, affichant même l’endroit de contact lors d’un tap. Juste en dessous de celui-ci se trouve une zone destinée à effectuer des actions du bout du doigt : par exemple, un slide vers le haut affichera toutes les fenêtres ouvertes, permettant ainsi de passer de l’une à l’autre rapidement. Une fonctionnalité qui se veut pratique, mais qui complique beaucoup trop l’utilisation du téléphone et devient vite perturbante. Le clavier étant déjà déporté, pourquoi cumuler ainsi 3 zones de saisie ?

Malgré tout, les Palm Pré et Palm Pixi satisferont sans aucun doute les utilisateurs peu séduits par l’iPhone ou le Nexus One. On regrettera cependant le temps que ceux-ci mettent à démarrer, les quelques bugs à la configuration (empêchant de revenir en arrière), et les ralentissements de l’OS lorsque trop d’applications sont ouvertes simultanément.