Les choses se précisent à 8 jours du début du Mondial. En attendant le dernier match de préparation des Bleus demain contre la Chine, on devrait avoir une idée très concrète de ce que vaut le Mexique. La Tri est à Bruxelles ce soir pour l’Italie qui semble plutôt légère.
Marcello Lippi n’a pas fait dans la dentelle pour composer sa liste. Au point qu’on lui reproche au pays un manque de talent évident. Quand on prend la liste, on ne peut pas dire que cela respire le football et le dynamisme. Les acteurs de 2006 sont toujours là mais ont pris 4 ans et pour aucun d’entre eux cela a été 4 ans de progrès : Buffon, Cannavaro, Pirlo, Ambrosini, Zambrotta, Gattuso ont tous plus de 30 ans. Ca fait beaucoup de vieux et peu de joueurs capable de faire la différence.
Andrea Pirlo est toujours aussi beau à voir et délivrera ses 15 caviars pas match mais côté percussion c’est quasiment le désert. Di Natale ou Marchisio savent faire mais cela semble bien léger au plus haut niveau. Le vrai espoir offensif se nomme Alberto Gilardino mais le florentin a souvent du mal en sélection. Quand l’Italie s’en remet à Gilardino, c’est qu’il y a un souci. Où sont Cassano, Rossi, Balotelli ou Boriello ?
Une préparation intelligente
Le Mexique, deuxième adversaire de l’équipe de France, se mesure pour la dernière fois à un gros d’Europe. Il a perdu en Angleterre, en Hollande et affronte une Italie hésitante. Si le Mexique s’incline encore, nous pourrions profiter d’un petit complexe européen. Une leçon à retenir : le staff mexicain a préparé à fond le match contre la France en jouant contre des nations européennes qui peuvent nous ressembler. Bien vu.
Bruxelles est privé de coupe du monde à cause d’une équipe belge toujours malade mais accueille l’un des matchs amicaux les plus intéressants. Espérons qu’il reste un membre du staff de Domenech en France pour aller voir tout cela.
Lech Makaay