Oui, promis juré, à partir de demain je ne m'occupe plus de rien, je ne dénonce plus rien.
Aujourd'hui par contre ce que je sais me cisaille, me glace, me coagule. Rien ne changera disais-je au début de mon propos parce que rien ne doit changer.
Ces trois seuls noms pèsent des centaines et des centaines de milliards de dollars. Fouillez de plus près sur Internet si ça vous intéresse. Des armes et des techniques incroyables sont mises au point dans des labos sous-traités et ramifiés à l'infini. Opacité totale.
Tiens, ce gadget (voir photo n°1) m'a plu, il tient sur un doigt, il a des ailes, il vole comme un insecte, il sera encore plus développé dans les mois à venir et le mimétisme avec la bestiole sera total. Il verra tout, dans des bureaux, dans des manifs. Il pourra même piquer mortellement s'il le faut. Hé ! Attention, on n'est pas dans Men in Black ou dans un nanar de fiction de série B. C'est la vérité.
L'armement tient totalement le monde. L'armement, sa mise au point et son méga-giga commerce. Regardez l'affaire de l'attentat de Karachi parmi cent mille autres. Qui saura la vérité sur le versement de dix millions de francs de commissions occultes mais paradoxalement légales à l'époque, dont l'annulation du versement verra une funeste finalité se solder par l'explosion d'un bus et la mort de onze techniciens français? Notre Président est cité, sera-t-il éclaboussé? Qu'importe. Bien après lui, d'autres quidam, peut-être eux aussi Présidents en devenir, procèderont de la même manière. Le jardin de ces "lord of war" est magnifique, plus beau que celui du début que l'on appela "Eden". Bien plus beau.
Je vais vous faire une confidence pour finir. Le fruit défendu ce n'était pas une pomme mais une kalachnikov. Elle a été remmenée sur terre et ensuite tout a commencé. Le jardin est devenu incroyablement beau, magnifiquement sanglant. Rien ne changera.