Alors que ce pauvre Montebourg persuadé de jouer un rôle historique fait des moulinets devant les caméras pour parler de son rapport sur les primaires, en coulisse on commence à se mettre d’accord sur la répartition des postes. Nous n’en sommes pas encore à voir débouler Lamy sur les marches de Solferino pour nous annoncer la composition du gouvernement Aubry I mais les choses vont bon train. Une fois dit que la République Solferinienne est en joie puisque dimanche dernier Martine Aubry vient d’être élue présidente de la République sachez chers amis que l’on peut s’attendre, d’une minute à l’autre, à ce que François Hollande devienne le nouveau premier ministre, Ségolène Royal présidente de l’Assemblée Nationale et Laurent Fabius celui du Sénat à condition bien entendu qu’il devienne lui-même sénateur (Que voulez vous il y a des règles absurdes dans ce pays). Pour ce qui concerne le gouvernement Hollande, Jérôme Cahuzac est annoncé à Bercy pour le reste l’espoir reste intact pour l’ensemble des prétendants. Cela étant ne rigolez pas car, dans le même temps, à droite, un évènement de première bourre vient d’intervenir. Méhaignerie vient de rencontrer Bayrou et le boss de ce qui reste du Modem se montrerait favorable à une intégration dans la majorité de droite à condition que Sarkozy introduise une dose de proportionnelle pour les législatives. Sachant que Bayrou se décide toujours à prendre des décisions conduisant avec certitude à sa défaite, vous ne pouvez que vous dire qu’une victoire de Martine Aubry peut sérieusement s’envisager à partir du moment où Bayrou rejoindrait la droite. Mieux, Monin le patron du « Nouveau Centre » grogne fort contre Sarkozy et menace de se présenter aux prochaines présidentielles non sans tirer à boulets rouges contre Bayrou qu’il accuse d’être une girouette et un opportuniste.
Que Montebourg cesse de…