Plus question de cultiver paisiblement son jardin ni de mener nonchalamment la vache au près, faut faire quelque chose et, comme nous sommes en France, c’est d’abord à l’Etat de s’y coller.
Ca sera donc d’abord Rabotage des niches fiscales à hauteur de (quand même) 10 %, si on en croit l’interview accordée à l’Est Républicain par l’excellent et toujours aussi sémillant François Fillon.
Pour autant, nous trouvons quand même que la mesure a un petit côté Pipeautage : elle devrait ramener 5 milliards d’euros en deux ans dans les caisses de l’Etat, ce qui n’est certes pas rien mais a quand même un arrière goût de goutte d’eau dans l’océan comparé aux 150 milliards de déficit annuel officiellement prévus dans le budget 2010.
Dans le même temps on apprend que de plus en plus de Français soucieux de se prémunir contre un amaigrissement excessif de leur poule au pot dominicale, augmenteraient massivement leur épargne dite « de précaution ».
On peut les comprendre car, Rabotage et Pipeautage ça risque de moins le faire question allaitement national que ne le firent Labourage et Pâturage en leurs temps.