Lettre ouverte aux lecteurs du livre de Raphaëlle Bacqué
Le dernier mort de Mitterrand
Après avoir lu le livre de Raphaëlle Bacqué, et suivi la publicité qui lui était faite dans les différents médias, nous souhaitons réagir sur ce livre qui nous paraît tendancieux.
Nous sommes étonnés que les « erreurs » commises par l’auteur ne soient relevées par personne, qu’il s’agisse de certains éléments des rapports de police et d’autopsie, ou plus subjectivement des mots prêtés à François de Grossouvre.
Pour rester objectif le lecteur peut garder en mémoire plusieurs éléments importants :
- Les murs du bureau de François de Grossouvre n’étaient pas capitonnés.
- PERSONNE, dans le rapport de police, ne déclare avoir entendu le coup de feu, pas même son garde du corps.
- Plus grave encore, le rapport d’autopsie ne stipule pas “ une luxation de l’épaule gauche “, mais “ Une luxation AVANT de l’épaule gauche et une ecchymose à la face“. En médecine Légale cela est plus compatible avec l’hypothèse d’un coup porté au visage et une torsion arrière du bras, qu’avec celle de la conséquence d’un tir contre soi-même.
Nous ne prendrons pas la peine de relever les mots mis dans la bouche de François de Grossouvre, qui n’engagent que l’auteur, et sont inacceptables pour notre famille comme pour les gens qui le connaissaient vraiment.
Si l’auteur était en droit de présenter sa version des faits, les moyens utilisés pour y parvenir ne font que renforcer les interrogations quant aux circonstances de la mort de François de Grossouvre.
Nous encourageons le lecteur à s’interroger avec nous sur les raisons de la parution d’un tel ouvrage.
Patrick de Grossouvre, Véronique de Grossouvre, Nathalie Michaud-de Grossouvre, Henri de Grossouvre, Olivier de Grossouvre, Philippe de Grossouvre, Marie-Christine de Grossouvre, François de Grossouvre, Elisabeth Michaud, Emmanuelle Michaud.
Cf. l’article paru dans Le Parisien