Hier grâce à PTL, je me suis plongée dans les albums de SHAD. Intense. J’avais publié il y a très longtemps un de ses clips qui m’avait bien fait trippé : ‘The Old Prince Still Lives at Home‘ et j’avais été assez conne à l’époque pour ne pas me pencher sérieusement sur son cas.
Donc voilà, hier en rentrant du taff je mate ce clip et je tombe sous le charme.
Shad est né en 1982 (REPRIZENT) au Kenya de parents Rwandais et élevé au Canada. À l’université il participe à un concours organisé par une radio locale ‘Rhythm of the Futur‘. Il gagne. Il empoche un bon prix. Il auto-produit son premier album. Et c’est parti pour l’aventure.
‘When This is Over‘ (2005) est un très bon premier opus. Profond. À l’époque, il sort ça sous le nom de Shad K.
K pour Kabango, son nom de famille. Sur la tracklist apparait une collaboration avec Bernadette Kabango, sa mère. Dans ce morceau, il s’expriment tous les deux sur le problème Rwandais, son rap met en valeur ses poèmes et vis versa. Morceau magnifique et poignant.
I’ll Never Understand
‘I’ll never understand how people can go on and live
The miracle of finding the strenght to forgive
To resurrect peace, to close up wounds so deep
They pierce souls beneath heart beats
To be a willfull slave to a loving God’s commands
The key to a freedom that i’ll never understand.’
Shad est également musicien. Et ça j’adore. Le genre de type dont les albums te régalent à la maison, et que tu redécouvres de façon totalement différente en live. Le pied.
En 2007, Shad signe chez Black Box Recordings et sort son deuxième album ‘The Old Prince‘. Une merveille.
Dessus figure le titre dont je parlais tout à l’heure ‘The Old Prince Sill Lives at Home‘, dans le clip il se met dans la peau de Will Smith et joue au Fresh Prince (la fin du morceau a cappella est géniale).
Sur cet album, la musique est encore plus présente que sur le précédent, on a même droit à un interlude au piano super peace. Beaucoup de perles à découvrir dont ‘Brother (Watching)‘ & ‘Compromise‘.
‘You don’t have long on this earth And I hope you won’t compromise…‘
Enfin, cette année est arrivé ‘TSOL‘ et c’est toujours aussi smooth. Dès l’intro Shad nous embarque dans son univers confortable, doux et à la fois éclatant de vérité. On se laisse séduire avec ‘Rose Garden‘, on est conquis avec ‘Keep Shining‘… et ça ne s’arrête pas.
‘Yaa I Get it‘ est le premier single de l’album. Tout est formidablement produit, les textes sont superbes. Même si Shad a laissé tombé le K il n’oublie pas d’où il vient, mention particulière pour ‘A Good Name‘ où parle, toujours avec intelligence, de ses origines.
Listen
‘Music is a great way to heal and a safe place to feel,
Trapped in this fake world, the gateway to real.‘
Le dernier morceau fait office de bouquet final, le boeuf de la fin. Le brillant rappeur nous tient jusqu’à la fin de l’outro avec un solo a capella qui impose le respect.
BREF, je vous invite à vous procurez tout ça, ces trois albums sont à écouter et à apprécier en entier.
Merci PTL, merci Wikipedia, merci l’Internet.
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