Je suis heureuse de vous annoncer que j'ai trouvé la solution miracle à bien des problèmes de chignage que m'apporte le quotidien avec un enfant d'un an et demi.
Je pose la question qui tue.
«Il est où le chien?»
Exemple: on s'en va à l'épicerie en poussette. Même pas rendu à mi-chemin, ma fille décide qu'elle en a assez d'être assise et que c'est le moment de descendre. Impossible, j'ai pensé à l'attacher. La réplique du bébé: le chignage.
J'attends de voir si ça passe, mais non.
Alors je pose la question.
«Il est où le chien?»
(ou encore les alternatives: l'oiseau, le chat)
Parfois, ledit animal est vraiment, vraiment, vraiment loin, alors ce n'est pas vraiment un mensonge.
Mais 75% du temps, il n'y a pas de chien qui pointe à l'horizon.
Malgré tout, bébé cherche le chien. Quand je vois ma fille aux aguets, qui fait «ouaf, ouaf», alors que je sais pertinemment que ses chances de trouver un chien sont nulles, je me sens toujours un peu cheap.
Mais j'ai dû mener une bonne vie, car souvent, un passant tourne le coin de la rue avec son chien. C'est alors que je m'écrie «il est là! Je te l'avais dit qu'il y avait un chien, hein?» Faut dire qu'en ville, il y en a beaucoup.
Et quand le truc des chiens ne fonctionnera plus, j'en ai un autre dans ma manche: les fourmis.
(Z)imparfaite invitée: Marie-Eve