Genesis #4 :
Peter Gabriel : chant, flûte
Tony Banks : claviers, guitare
Mike Rutherford : basse, guitare
Steve Hackett : guitare
Phil Collins : chant, batterie
En novembre 1974, le groupe publie son double opera-rock : "The Lamb Lies Down On Broadway" (#10 UK-#41 US) à nouveau produit par John Burns et Genesis.
The lamb lies down on Broadway
Fly on a windshield
Broadway melody of 1974
Cuckoo cocoon
In the cage
The grand parade of lifeless packaging
Back in NYC
Hairless heart
Counting out time
Carpet crawl
The chamber of 32 doors
Lilywhite Lilith
The waiting room
Anyway
Here comes the supernatural anaesthetist
The lamia
Silent sorrows in empty boats
The colony of slipperman
Ravine
The lights die down on Broaway
Riding the scree
In the rapids
It
(Genesis)
Brian Eno (ex-Roxy Music) viens leur donner un coup de main aux synthés et en production.
Que dire sur cet album ?
Un pur chef d'oeuvre un peu assommant par sa masse incroyable, ambiances étouffantes, claustrophobes, le groupe ayant réussi à recréer une atmosphère proche du personnage central qui souffre de schizophrènie.
L'histoire ?
Un jeune homme troublé, Rael, cherche à New York son frère John, disparu.
Il tombe dans un monde underground glauque et cauchemardesque à souhait .
Mais John et Rael ne forment qu'une seule personne.
Une histoire basée sur les rêves et cauchemars de Peter Gabriel.
"In the cage" est également à classer dans mes titres favoris.
Le groupe jouera cette pièce 102 fois dans son intégralité, lors d'une tournée marathon en Europe et aux Etats-Unis.
En mai 1975, ils donnent leur dernier concert à St. Etienne en France.
En effet Peter Gabriel a décidé de quitter le groupe pour une carrière solo.
Le choc est énorme.
Pour les fans, cela signifie la fin du groupe, Peter Gabriel étant considéré à l'époque comme Genesis à lui tout seul.
Pour Banks, Rutherford, Hackett et Collins ce sera un challenge énorme de leur prouver le contraire.
Peter Gabriel en solo connaîtra une carrière exemplaire, démarrant en 1977 avec l'album "Peter Gabriel" et le tube "Solsbury hill".
Il collabore ensuite avec Robert Fripp (ex-King Crimson) pour ses 2e et 3e albums.
En 1980, il est l'un des premiers artistes occidentaux à s'inquiéter du sort des Sud-Africains et écrit l'hymne "Biko" sur son 3e album.
Il atteint le summum de sa popularité avec l'album "So" en 1986 qui comprends les tubes "sledgehammer" et "don't give up" en duo avec Kate Bush.
Il gardera de très bons liens avec les autres membres de la famille Genesis et rejouera occasionnellement avec eux lors de concerts exceptionnels (comme le festival Womad qu'il crée en 1982).
A conseiller, le coffret "Genesis Archive 1967-1975" qui comprends deux cd live avec "The Lamb Lies Down On Broadway", un autre cd live datant de 1973, et un dernier cd avec titres inédits et premières démos du groupe.
indispensable!!!
© Pascal Schlaefli