Pas de risque… sur le court terme Mardi matin, sur BFM radio, le ministre du Budget se voulait donc plus optimiste, n’hésitant pas à se contre dire : "La signature française est l'une des plus avantageuses aujourd'hui, c'est une signature refuge. On l'a vu au moment de la crise grecque. Pourquoi ? Parce qu'on a une économie diversifiée, parce qu'on a une main-d’œuvre qualifiée, parce qu'on un niveau d'endettement privé (entreprise et ménage) faible comparé à d'autres pays qui sont secoués, parce qu'on a un système bancaire dans ces ratios qui est l'un des plus stables. (…) Il n'y a aucun doute, il n'y a aucun risque, il n'y a aucune interrogation parce que nous sommes résolument entrés dans une nouvelle ère de maîtrise des finances publiques pour les trois années qui viennent et pour la suite."
Aussitôt l’annonce faite, le gouvernement a souhaité préciser qu'à travers le terme "tendu", il fallait entendre "constant" et non pas "difficile". François Baroin a également précisé que "quand on dit tendu ça peut vouloir dire droit, constant, sans faiblesse". Nous prennent-ils pour des idiots ? Du côté des agences de notation, on affirme que le triple A de la France n’est pas en danger… sur le court terme. La situation pourra donc s’avérer tendue si la France n’atteint pas ses objectifs de réduire le déficit à 3 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2013.