Sheldon, Leonard, Howard, Raj et Penny ont su mériter toute notre attention. The Big Bang Theory a gagné ses galons de série star (des audiences en augmentation sur trois ans, la faisant passer pour l’une des premières de sa catégorie), et s’est installé dans nos écrans pour quelques années de plus, assurément. Cette troisième année confirme tout le bien que l’on peut en penser.
The Big Bang Theory a surgi de nulle part, se faisant passer pour un piège à gros geek, et finalement se révélant être plus humaine et quotidienne qu’on pouvait espérer. Une série sur deux coloc’, leurs deux potes et les femmes. On parle concret. A un détail près, un être étrange appelé Sheldon Cooper. Ce dernier, vu depuis le début comme la dynamite de l’histoire, s’engouffre dans chaque épisode tel un trou noir dévastateur. On ne voit que lui, et c’est pour l’instant plus que satisfaisant. Sheldon est devenu une icône à part entière, entre ses dialogues cultes et ses t-shirts (de geek, oui quand même) introuvables, il rallie les suffrages, les rires et l’étonnement. Comme Barney Stinson en son temps, Sheldon Cooper est le nouveau porte drapeau de la génération télévisuelle.
Mais le point fort de la série est de savoir compléter ce grand homme par des personnages secondaires, tournant autour de lui comme des atomes crochus. D’un Howard lui aussi monumental (rien que la coupe de cheveux) à un Raj toujours là au bon moment, à l’inévitable couple de je-t’aime-moi-non-plus, la série a bâti un cadre solide pour se pérenniser sans problèmes pour une sitcom tournant autour de ces personnages (les décors étant réduits à un nombre modeste). On a l’impression que cela pourrait continuer éternellement, et on en est bien content. Rien qu’à se rappeler leurs têtes hirsutes de début de saison, ou la piscine de boules où batifole Sheldon, et on rit aux éclats.
Rien de compliquer donc, des personnages sympathiques, des dialogues percutants, des références à gogos et un sempiternelle et incorrigible Sheldon. Voilà une série qu’on ne lâchera pas de sitôt, reste à voir si le fait de la déplacer du lundi au jeudi soir n’affectera pas son audience (déjà exceptionnellement stable), et qui pourrait même.. l’augmenter?