Au départ de cette journée parisienne, il y avait un rendez-vous avec Marie Geffroy. Ou plutôt avec ses bestioles de papier mâché exposées dans la boutique de Princesse Lala, dans le 11e arrondissement. Marie m’avait indiqué qu’elles y seraient encore jusqu’au lundi et nous étions un vendredi. Rendez-vous donc rue Faidherbe. « C’est pas grand non mais y a de la place », aurait dit Jacques Brel, de la place pour mille bijoux, accessoires, objets, pièces uniques réalisées à la main. Et, au milieu de tout ça, au mur et dans tous les coins, des insectes créés par Marie Geffroy, dessins ou sculptures, une grande femme aux seins pointus, des myriapodes, un insecte aux yeux globuleux… Marie a désormais un blog, je vous invite à suivre le lien dans la colonne de droite.
De retour vers la Gare de Lyon, s’arrêter devant l’Atelier d’Ateliers d’Art de France, où s’achève l’exposition Papier libre : volume et sculpture. Certaines œuvres rappellent les dentelles vues ici il y a peu de temps. Mais c’est surtout le travail de Junior Fritz Jacquet qui reste en mémoire, et en particulier son personnage en carton, appelé Bonhomme Canelle, et les masques fabriqués avec des rouleaux de carton industriel. L’expressivité des visages, le naturel des positions de son Bonhomme Canelle (qui sait cependant des figures de hip hop moins naturelles) nous font oublier l’origine des matériaux utilisés, de même que les sculptures lumineuses du même artiste nous laissent entrevoir tout ce qu’on peut imaginer avec du papier froissé.