Mes bien chers amis,
vous lisez là, le texte d'un pauvre citoyen au bord du désespoir.
OUI. Le dogmatisme idéologique a encore frappé : Non contents d'avoir imposé la privatisation de La Poste, EDF, GDF, et tutti quanti ne voilà t-il pas que les membres de la Commission européenne exigent pour le simple motif d'une supposée distorsion de concurrence, que la SNCF se transforme en société anonyme !
Lundi, le gouvernement français a juré, comme d'habitude, la main gauche posée sur la Bible racontée aux Nuls, qu'il ne modifierait jamais le statut public de la SNCF !
Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a même annoncé que Paris allait saisir la Cour de Justice de l'Union européenne.
Et ces délicieux politiques français, la main droite sur le cœur, de défendre, les larmes aux yeux la SNCF, le fleuron des transports ferroviaires qui irrigue notre belle Nation depuis plus de 100 ans comme le sang "impur" abreuve nos sillons !
En les écoutant, lecteurs bien-aimés, j'ai sangloté d'émotion : mettre tant d'application à défendre nos braves cheminots, une infrastructure représentant un des vecteurs principaux du désenclavement et du développement de notre pays et sauvegarder des milliers d'emplois menacés * m'a rappelé que nous étions décidément défendus par de saints hommes...
Et tellement sincères, avec ça !
Trêve d'humour. Place à la colère.Je ne sais si vous éprouvez les mêmes sentiments que moi, mais le dogmatisme idéologique de Bruxelles commence sérieusement à me taper sur le système, voire plus vulgairement, à me courir sur le haricot. Les contraintes dogmatiques me paraissent bien trop lourdes. J'ai l'impression de vivre sous une dictature religieuse dont "le Traité de Lisbonne" est le bréviaire et ses principes un catéchisme inquisitorial absolu et irréfragable.
Libéralisme économique à tout crin, loi favorisant la sacro-sainte "giga" entreprise, privatisations, concentration des pouvoirs économiques et politiques, établissement de normes favorisant les grands groupes, lobbying extrême...
Bref ! La mise en place d'un bloc monolithique technocratique où le citoyen ordinaire est dépossédé de toute initiative et considéré comme un populiste irresponsable m'est insupportable.
Les eurocrates, missionnaires fanatiques du politiquement correct, inquisiteurs illuminés de la doctrine libérale sont parvenus à rendre le citoyen français, fervent européen s'il en était, eurosceptique voire carrément anti européen...
Parce que ces gens là, mes bons amis, préfèreront toujours nous conduire au désastre plutôt d'avouer qu'ils se sont trompés. Leur morgue, leur mépris pour le peuple nous rappelle trop certaines époques historiques pour que ce petit jeu ne se termine mal.
Cette Europe du fric et du grand marché, entité politique fantomatique même pas contre-balancée par une diplomatie cohérente ou une volonté d'aide au développement sérieuse ne mène à rien de bon. Cette Europe des gnomes de Bruxelles se fait contre nous, pour asservir ses enfants, certainement pas pour leur épanouissement. Ces couilles molles n'étant même pas capables de s'attaquer au problème palestinien qui se trouve pourtant à nos portes. Incapables d'imposer à un Israël excessivement dominateur et trop sûr de lui, une solution acceptable sur la création de deux États dont les frontières seraient garanties par la Communauté. Les Palestiniens ayant bien trop souffert depuis plus de 60 ans.
J'espère de tout mon cœur que l'opinion publique européenne, très mobilisée, influencera ses dirigeants pour qu'on puisse au moins , trouver une solution pour briser l'embargo de la bande de Gaza. Chacun de nous ayant un rôle à jouer selon ses possibilités mais souvenez vous que la haine est la pire des conseillères...
Autrefois à la mort du Roi, on célébrait aussitôt son successeur puisque la Monarchie ne restait jamais vacante sauf en cas de Régence. On disait : "Le Roi est mort, vive le Roi (le successeur)"
Moi je crie : " Vite, que crève l'Europe, vive l'Europe !"
Amis, ennemis, indifférents, à après !
* Au mois d'avril, le chômage a atteint 10,1 % dans la zone euro. C'est évidemment un minimum sachant que toutes les statistiques d'emplois dans tous les pays sont archi tripatouillées.
Cui cui fit l'oiseau, cynique connement utopique.