Mon after-work gazaoui

Laissez tomber vos apéros Facebook et les apéros Bordeaux vintage, les zamis, les after-work gazaoui, c'est tellement plus mieux !

J’étais trop contente de découvrir le premier de ce genre, organisé hier soir dans le huitième, à deux pas de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, pile poil là où je rencontre mes cops pour nos aflter-work fifilles du jeudi soir. Parfait. Le rendez-vous était au 3 de la rue de Rabelais… "Chouette ! Le dernier lieu hypos de la capitale ! J’y file !» me réjouissais-je déjà.

Je ne vous raconte pas quelle fut ma déception de constater que l’accès au lieu dit, l’ambassade d’Israël, était barré et entièrement capitonné par un cordon de CRS. Assez mignons d’ailleurs, sauf quelques bassets.

Je fus donc obligée de passer mon chemin…

Vous remarquerez immédiatement que n’avais pas choisi les bonnes chaussures pour un tél événement, mais Israël n’a pas l’habitude de prévenir la communauté internationale lors de ses attaques armées unilatérales…

J’arrivai vite au rond point des Champs. Un peu déçue tout de même par le lieu de la manif car j’aurais bien préféré récupérer quelques perles dans les vitrines brisées de la rue du Faubourg-Saint-Honoré et je n’aurai eu que faire des articles ploucassiers de la méga-boutique Vuitton. Mais bon tant pis.

La suite est toute en images, sourires et étoffes bigarrées. On est bien loin de la manifestation d’islamistes et de femmes emburkadées. De nombreuses femmes, enfants, banderoles et chants du pays. Des larmes aussi. Des pancartes de fortunes mais des images qui restent longtemps dans la rétine. Un peuple musulman qui, pour une fois, est soutenu par l’opinion internationale, loin des polémiques gouvernementales sur l’identité nationale, la polygamie, le Quick hallal ou la burka, un peuple porté par les medias, des hommes, des femmes et des enfants qui hier soir on relevé la tête. Et j’étais fière d’être parmi eux.

Mais c’est à vous de voir…