Ce n'est pas une surprise :La chancelière craint un projet qui créerait une "Union en miniature" qui pourrait faire concurrence à l'UE. Des critiques qui rejoignent celles formulées sur RELATIO
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand consacré à l'intégration, le 12 novembre 2007
(c) Reuters La chancelière allemande Angela Merkel n'envisage pas une "Union de la Méditerranée" comme le proposait le président français mais un développement des consultations entre l'Union européenne et la région, a déclaré vendredi 7 décembre son porte-parole.Avant ses entretiens jeudi soir à Paris avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière craignait un projet qui ne soit pas ouvert à tous les Etats membres et qui créerait une "Union en miniature" qui risquerait de concurrencer l'Union européenne, a expliqué le porte-parole Thomas Steg.
"Le Processus de Barcelone sera amélioré"
La chancelière et le président français se sont mis d'accord : "il n'y aura pas de telle Union de la Méditerranée mais en revanche le Processus de Barcelone sera amélioré", a déclaré Thomas Steg.
Le dialogue de Barcelone associe depuis des années les Etats riverains de la Méditerranée et d'Afrique du nord et l'Union européenne, sans progrès notable, a rappelé le porte-parole et doit pouvoir recevoir une nouvelle impulsion.
L'initiative du chef de l'Etat de créer une Union de la Méditerranée, qui réunirait tous les pays du pourtour méditerranéen, n'a suscité jusqu'ici qu'un intérêt poli des pays concernés et le scepticisme dans l'UE.
- Sur l'Union européenne et Méditerranée
- "L'avenir du partenariat euro-méditerranéen", sur le site de la Documentation française
- Sur le processus de Barcelone
- Sur les relations franco-allemandes
- Histoire de l'Union européenne (Wikipédia)
- Le portail de l'Union européenne