Grace Wong, une jeune femme se fait enlever par un groupe d’hommes qui recherchent son frère. Elle parvient à appeler un jeune homme, Bob qui va tenter de l’aider. Il demande l’aide de Fai, un policier en moto. Tout ne se passe pas comme prévu…
Connected s’est le produit d’une alliance existante depuis ces dernières années entre les capitaux chinois et le savoir-faire hongkongais. Et du coup, cette alliance, cette interdépendance est synonyme d’une remise en cause de l’intégrité de l’artiste HK. Il n’y a rien de nouveau à cela, on sait ce que représente le marché chinois depuis son émergence capitalistique. Pourquoi les choses seraient différentes cinématographiquement ? Les hongkongais l’ont compris. Ils l’ont tellement assimilés qu’ils produisent des films qui portent de moins en moins leur marque de fabrique et Connected en est un bel exemple.
Si le cinéma sud-coréen est un fer de lance d’un cinéma américain en mode asiatique (Shiri, Tube, Taeguki et j’en passe), il apportait tout de même ce petit quelque chose qui faisait la différence. Ici, Connected se montre comme un film bien ordonné sous tout rapport avec ses scènes qui se suivent tantôt posées, tantôt mouvementées. Une question se pose alors… plutôt une tripotée. Où est ce petit truc HK qui nous fera sauter de nos sièges ? Ce petit truc qui nous dit, oui ! C’est du HK pur et dur ? Où se trouve l’audace, le jouissif ? Cette façon de faire différente ? Nous n’avons hélas qu’un film d’une linéarité frustrante lorsque le pitch donnait à voir.
Connected c’est Barbie Hsu (Chine) et Louis Ko (HK), le rapprochement entre deux anciens frères ennemis depuis la rétrocession. Le grand frère qui a accueilli le cadet après une longue séparation. Le business comme moteur de réconciliation. Un mariage non consumé en somme. On appréciera le générique final véritable clip (ou pub) pour une célèbre marque de téléphone mobile utilisé tout du long, lorsque ce n’est pas une pleine cargaison de soda pétillant qui explose et nous rappelle inévitablement cet opus de James Bond et son eau pétillante, ah, financement lorsque tu nous tiens… vive le cinéma commercial ! What else ?
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