Je n'aime pas les étapes forcées qui m'éloignent de TOULOUSE. Mais une étapes « chez Georges Fréche » est toujours une exception à cette règle.
La ville est en ébullition permanente. Ici il y a comme un parfum de créativité, de bouillonnement positif. Des boutiques du cœur de ville aux zones commerciales de périphérie, des travaux sur les axes de dessertes aux opérations immobilières tout pousse à comparer et à noter des écarts criants avec Cassoulet City.
Prenez le réseau tramway par exemple. Depuis quelques mois une 3ème ligne a été voté. Les travaux sont en cours; 17,5 km de réseau nouveau complètent l'existant ; une jonction en continue de
Lavérune à l'ouest à Prades le Lez au nord avec un passage en coeur de cité. Sans attendre les résultats de ces travaux G. Frèche et son équipe sont déjà sur un autre sujet mobilisateur ;
la liaison par tramway, à des vitesse de pointe portées à 100km/h entre le cœur de ville et les secteurs de la Grande Motte et Palavas. L'objectif est excitant; mettre les plages à 20
minutes de la ville et booster ainsi deux pôles économiques complémentaires ; d'une part, le commerce de l'agglomération par l'apport touristique de la côte et d'autre part, le résidentiel de la
Grande Motte par l'apport de nouveaux habitants. Des objectifs de développement et de transport en commun particulièrement ambitieux avec, à moyen terme, 110 kms de ligne sur l'aire urbaine
et 100 millions de voyageurs par an!
Souhaitez-vous aborder le difficile chapitre du logement. La comparaison est encore à l'avantage de l'agglomération Montpellieraine avec un objectif de 5000 logements neufs par an dont 1250
logements sociaux ; une manière habile de soutenir l'économie locale et les entreprises du bâtiment...loin des hésitations, des atermoiements et autres circonvolutions de nos élus sur les
projets de la cité rose. Une progression de 54% de l'offre en un an (en période de crise!) permettant de répondre à une migration proportionnellement supèrieure à celle de TOULOUSE.
Vous préfèreriez que l'on parle de sport ? Le journal sportif de référence L'équipe vient d'établir un classement national des équipements. La première agglomération dans ce
classement : Montpellier avec 203 points cumulés...(aprés analyse de divers paramètres sportifs) ; Toulouse obtient un médiocre 144 points (pas de quoi faire connaitre ce classement aux
amateurs de Cassoulet...).
Pourquoi de tels écarts ?
D'une part en raison d'une permanence du pouvoir politique ; l'ambition de Georges Frèche pour sa région n'est pas une légende. Il travaille avec pugnacité sur des objectifs ambitieux et sait
mobiliser les principaux acteurs et décideurs dans le seul but d'améliorer, de développer "son" agglomération.
Ne pensez pas que mon admiration pour l'homme soit totale; il importe de reconnaître que cette volonté peut, parfois, être sujet à discussion. Et l'opposition ne s'en prive pas. Mais globalement
sa vision doit être bonne puisqu'aujourd'hui il fait l'objet d'un (quasi) plébiscite. N'en déplaise à ses détracteurs dont la charmante présidente du PS.
Toulouse a trop longtemps était le centre des polémiques politiques ; la présence d'un fief de droite au coeur d'une agglomération rose l'a particulièrement désservi. Les électeurs Toulousains l'ont (enfin) compris. Mais cet anachronisme ayant disparu l'électeur de la cité rose est en attente d'améliorations significatives. Il est à craindre qu'elles n'arriveront pas dans les délais. Des motifs d'insatisfaction se dessinent. Ils sont liés à la lenteur des décissions et à la faiblesse des ambitions. L'impatience gagne du terrain. Après les périodes "d'appréciations collectives" ou de "réflexions participatives" vient la pèriode des décisions et des mises en chantier. Il importe de voir concrètement se déssiner les contours d'une politique locale. Nous en sommes encore loin...et le compte à rebours est en place.