Une immersion dans l'installation de Delphine Gigoux-Martin, présentée récemment à la Galerie Métropolis (une galerie lyonnaise, qui a ouvert il y a un an un autre espace à Paris, passage des Gravilliers).
La galerie (pas très grande) était occupée par des fils barbelés, à la fois aériens et menaçants. Et sur le mur, des projections vidéos d'oiseaux (dessinés) en mouvement.
On ne se sentait pas vraiment mal à l'aise (ce n'était pas du Hitchkock). Plutôt une impression incertaine de flottement, la suggestion d'un ailleurs (au-delà des barbelés) ... d'où la citation de Baudelaire qui servait de titre à l'exposition (et qui réveille quelques aspirations adolescentes) "J'aime les nuages ... les nuages qui passent ... là-bas... les merveilleux nuages..."
Delphine Gigoux-Martin est une artiste de 35 ans, qui expose actuelle au centre d'art Le Creux de l'Enfer, à Thiers, ainsi qu'à l'exposition "Merveilleux", au château de Malbrouck (Manderen).
Les images sont courtesy Galerie Metropolis