Quand on fait partie du Grand Monde (de l'art), il y a normalement des lieux o첍 on ne va pas.
Et parmi les lieux où l'on ne va pas, il y a le Marché de l'art contemporain, place de la Bastille.
Mais cette année, au Marché de l'art contemporain, il y a le stand 114-115. Et, rien que pour ce stand, cela vaut la peine de se déplacer.
Il est en effet occupé par de jeunes artistes, au sujet desquels, pour certains, j'ai eu l'occasion d'écrire dans Art Press: Baptiste Folliot, qui reprend à son compte la peinture pré-raphaëlite; Benjamin Bruneau, à l'éclectisme visionnaire.
Et puis Mathieu Stämpfli (alias Verlier), qui s'est saisi à nouveaux frais de la tradition de l'image dans l'image; Alberto Vejarano, qui met en scène avec une (fausse?) innocence les icônes des dessins animés d'il y a vingt ou trente ans; Nicolas Moreau qui oscille entre peinture naïve et l'iconographie de jeux vidéos.
Il faut voir leur travail, mais aussi les rencontrer et leur parler (ils sont un peu barrés!). C'est possible jusqu'au 4 novembre!