On sent en Iron Man 2 un véritable passage entre le 1 et le 3 comme une transition (oui, ces choses obligatoires entre une thèse et une anti-thèse). Ça parle beaucoup même si beaucoup de choses sont assez peu intéressante, Scarlett Johansson apparait un peu comme un cheveux sur la soupe même si j'aime bien la voir apparaitre à l'écran, elle n'est pas très importante dans l'histoire de ce second opus tout comme Samuel L. Jackson, des personnages qu'on aurait du plus voir ou mieux voir.
Bref, Robert Downey est toujours charismatique et la plupart des choses qui se veulent être drôles sont drôles, et c'est déjà ça. Niveau scène d'action, il en manque indégnablement mais, personnellement mieux vaut pas assez que trop.
Notre Tony Stark nous éblouie toujours autant grâce à la technologie présente chez lui.
Iron Man 2 est vraiment ce passage, cette préparation à un nouvel opus. On nous a présenté ainsi la jolie veuve noire, le moins beau borgne. Pepper reste la même avec ces responsabilités, ses crises complètement compréhensibles, le pote de l'armée (Don Cheadle) est toujours là et assez important. Quant à Mickey Rourke, il ressemble toujours autant à rien... mais on lui en veut pas. L'histoire tient à peu de chose près debout.
Je reprendrai ce qu'une amie m'a dit : "un film que commence par un morceau d'AC/DC et finit par un autre du même groupe ne peut être un mauvais film", je renchéris "oui... surtout si y a de bon groupe au milieu à la The Clash !". Voilà ce que je dirais, on passe un bon moment et c'est ça l'important.
C'est bien sympa.
Ah et une chose, si vous n'êtes pas encore aller le voir, si vous avez le courage de vous taper tout le générique en voyant tous les spectateurs sortir de la salle de cinéma en vous regardant bizarrement, vous aurez le droit à une minuscule scène, préparant les spectateurs courageux et ayant survécu au générique (et ceux qui se doutaient qu'ils y auraient une scène après... oui, nous n'étions plus que deux) à un troisième film.