Ambiance sombre, mélancolique, noir et newyorkaise pour ce film. Film qui porte en lui un message, un message pas très clair mais un beau message, un message qui ne se résume pas par écrit, alors mon conseil est sans doute de voir ce film.
On y voit Jacques (et non Jack) rencontré Lucas dans des conditions assez improbables. Le premier est un barman, qui y tient à son bar, parce que son bar, c'est à peu près tout ce qu'il a ; le second, lui, n'a absolument rien, rien à par sa nouelle volonté de vivre. On pourrait imaginer une magnifique amitié genre feel-good se former, il n'en ai rien, c'est bien plus complexe et plus profond. Si a de moment nous sourions, voir rions, c'est pour mieux contraster avec l'ambiance principale du film : Melancholia.
Plus tard, Lucas va rencontrer la jolie April et là... c'est à n'y plus rien comprendre, toute une relation tacite se forme entre le gentil apprenti barman et l'hotesse de l'air qui a peur de voler.
Le réalisateur, Dagur Kari, a tenu son paris, il n'aiment pas la réalité, ça ne l'intéresse pas, il aime encore moins l'imaginaire, voilà une oeuvre entre les deux. On en retiendra sans doute deux hommes égarés dans leur vie et dans l'existence et ce bar, bar lugubre, lieu de solitude plus que de socialisation, un bar pour habitués et rien d'autre.
Le tout est transcendé par ces scènes aux décors, pour la plupart, sombre mais aussi et bien sur par la présence de Brian Cox (Match Point), Paul Dano (Little miss Sunshine, Therre will be blood) et Isil Le Besco à la beauté peu ordinaire.
Néanmoins, si le film est d'un charme fou, on reste sur un scénario pas réellement abouti à mon gout, je suis salement resté sur ma fin, bien que celle-ci m'est surpris.
15/20
J'ai du mal à comprendre le nombre de critiques mitigées. J'étais à une séance pour "cinéphiles" à vrai dire, que des profs ou des profs à la retraite, je devais être la seule de moins de 35 ans dans la salle et lors de la sortie, certains disaient qu'ils s'agissaient d'un film très ordinaire et peu transcendant, j'avais réellement envie de leur dire "NON" mais j ne me frotterait pas à ces personnes qui ont uune culture sans doute cent fois plus grande que la mienne, et je reste dans l'euphemisme.