Tout est illuminé

Tout est illuminé compte l'histoire d'un juif américain se rendant en Ukraine pour comprendre un peu plus ce qui a pu se passer là-bas pendant la guerre.
Des personnes vont l'accompagner dans cette recherche, un vieux et son petit-fils qui font ça couramment, aider de riches juifs à retrouver les traces de leurs ancêtres.
On fait l'état des lieux de leur petit Oradour sur Glane du coin. Donc tout de suite, le film parait lourd de sens, crispant mais pas que.
Si le film bilingue (il jongle entre l'anglais et le russe) se doit d'être là pour rendre hommage aux victimes de la seconde guerre mondiale, ce n'est pas le plus gros devoir de ce film. C'est aussi un voyage au coeur de l'Ukraine, il doit sans doute y avoir des clichés, je ne suis pas là pour les démonter car ce film n'est sans doute pas le film le plus réa&liste du monde, certaines scènes m'ont même fait penser, dans le bon sens du terme, à Big Fish, c'est vous dire. Le film est coloré et comme imprégné de cette mentalité et de cette musique slave.
C'est aussi un film qui fait réfléchir à l'histoire, aux souvenirs qu'il faut en garder, à l'amitié, au secret, aux rencontres, à l'amour. Pour résumer, il nous fait réfléchir sur beaucoup de points.

Le film fonctionne en plusieurs chapitre... hum... un peu à la façon des Tarantino, mais la comparaison s'arrête ici.
Enfin, le tout est magistralement interprété par Elijah Wood, qui tire la même tête tout au long du film, Eugene Hutz, fantastique dans ce rôle et Boris Leskin. Mais ce qui prime, c'est sans doute le scénario, la mise en scène, j'ai donc été étonné que ce film soit le premier et le dernier de son réalisateur et scénariste, Liev Schreiber. Pourtant, on en redemande.
J'ai été emporté et j'ai dés à présent envie de le revoir.
19/20