A l'heure où le RPI de St Michel, regroupant les communes d'eckartswiller, Ernolsheim les Saverne et St Jean Saverne, est au bord de l'explosion lors de la prochaine rentrée de septembre, le sinistre souhaite tout simplement supprimer encore 40 000 postes dans l'éducation nationale.
La prochaine rentrée risque donc d'être chaude car le RPI va devoir accueillir 20 enfants supplémentaires sans pour autant avoir droit à une classe supplémentaire. Le recteur mettant son veto! Alors comment gérer plus de 50 enfants de maternelle dans une seule classe ???
Voici un petit article de l'AFP
Le ministère de l'Education nationale a diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, dans le cadre de la politique de non remplacement d'un fonctionnaire
sur deux partant à la retraite, selon des documents internes dont l'AFP a eu copies.
Selon ces documents, révélés lundi par le site internet Le café pédagogique (www.cafepedagogique.net) et le quotidien L'Humanité, le ministère demande aux recteurs de "quantifier, à partir de
leviers d'efficience identifiés, les marges de manoeuvre par académie, notamment pour 2011 et 2012".
Et ce, "sans dégrader les performances globales" du système éducatif.
Pour cela, le "schéma d'emplois 2011-2013" énumère une douzaine de pistes, déclinées en autant de fiches thématiques.
En primaire, il s'agirait d'augmenter les effectifs par classe, de continuer à diminuer la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle, d'augmenter le nombre de professeurs
vacataires (non-titulaires) pour faire des remplacements courts ou encore de transférer la formation continue des enseignants, "principale variable d'ajustement du remplacement", en dehors du
temps scolaire (mercredi après-midi et vacances).
A l'école élémentaire (six-onze ans), la suppression d'environ "un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs en langue vivante et d'assistants étrangers est évoquée, ce qui "devrait être sans
conséquence sur l'enseignement des langues", selon le ministère.
Et toujours dans le premier degré, concernant les enseignants spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire (dits "Rased"), le document évoque trois scénarios dont un de suppression totale de
leurs postes, tout en notant "les difficultés rencontrées" dans la mise en oeuvre de cette politique en 2009.
En collèges, le ministère prône aussi d'examiner "la taille des classes", et de continuer à fermer des petits établissements; en lycées, il est proposé de "rationaliser" l'offre scolaire et la
carte des formations.
Ce "dialogue" entamé début mai entre le ministère et les académies doit aboutir le 15 juin à élaborer le "schéma d'emplois" pour les rentrées 2011 à 2013. Environ 40.000 postes ont déjà été
supprimés dans l'Education nationale entre 2008 et 2010.