L’histoire est centrée sur une étudiante appelée Kanako qui entre à Ame no Kisaki, une prestigieuse école catholique réservée aux filles, parce qu’elle a une véritable phobie des garçons et souhaite y trouver son âme sœur. Elle y rencontre une fascinante étudiante de première année du nom de Mariya Shindō qui correspond à ses critères … sauf que sa camarade en apparence parfaite se révèle être un travesti des plus sadiques, appuyé par une maid (servante) de choc appelée Matsurika. La pauvre Kanako n’a pas fini de souffrir.
Si le fond est intéressant, la forme l’est beaucoup moins, à cause surtout du rythme effréné qui finit par être un handicap sur le long terme.
J’avais peur que l’histoire tourne au fan service mais pas du tout. Sur ce point là, c’est plutôt une bonne surprise. Ne restez plus que le « scénario » de base qui promettait de bonnes choses avec une étudiante qui arrive dans ce qui est pour elle un véritable paradis mais qui se change en un enfer sans nom, où le diable n’est rien de moins que sa colocataire. Néanmoins, l’anime se perd dans une multitude de gags, pas toujours très drôles, au dépit du scénario, qui n’est déjà pas bien poussé. Au final, il manque quelque chose et la série se cantonne à un genre « fourre-tout », sans réel intérêt, à peine divertissant.
Heureusement, les personnages sont dans l’ensemble assez bons mais pas très bien employé pour les meilleurs. Je pense à Mariya dont le secret aurait mérité plus d’attention, ce qui arrivera surement pour la saison 2. Kanako est plutôt exaspérante et devient très vite la bouffonne de service. Certes, le début n’était pas tellement plus brillant mais pas aussi navrant de bêtise. Je regrette aussi le sous-emploi des amies qui sont intéressantes mais reléguées au rôle de soutien et bouche-trou, un peu comme Matsurika (la maid de l’enfer). Un grand bravo toutefois pour Kamina-sama, la responsable du dortoir, qui est vrai régal à chacune de ses apparitions, avec une voix de neurasthénique et des idées toujours plus délirantes, sans parler de son don unique pour foutre la trouille d’un simple regard.
Il n’est pas vraiment utile de parler du chara-design qui n’est pas un point essentiel dans ce genre de séries où le design change toutes les trois minutes. Pareil pour la musique sauf l’opening qui est énervant au possible.
Un anime qui n’a pas tenu toutes ses promesses et souhaitons que la deuxième saison soit meilleure à tous les niveaux (si seconde saison il y a). On rit un peu et c’est dommage car on pouvait rire beaucoup.