Louise Bourgeois est décédée aujourd'hui à New York à l'âge de 98 ans. Figure majeure de l'art contemporain, elle nous laisse une oeuvre tentaculaire. « Il fallait que mon anxiété s'exerce sur des formes que je pouvais changer, détruire et reconstruire », confiait-elle dans son journal intime.
Admise à l’École des Beaux-arts de Paris, elle y fit un bref passage, préférant étudier auprès des artistes eux-mêmes.
Ses premiers dessins prirent la femme pour modèle, mêlant le corps à l'architecture, l'organique au géométrique : buste en brique, cage thoracique en forme d'escaliers ou de portes… Mais le fil rouge de son œuvre restera le phallus et l'araignée, qu’elle sculptera à l’envie.
Installée à New York depuis l'âge de 27 ans, elle y a poursuivi une brillante carrière. Une première rétrospective au célèbre musée d’art moderne de New York MoMa (Museum of Modern Art) lui a été consacrée pour ses 71 ans. En 1999, à 88 ans, elle a reçu un Lion d'or à la Biennale de Venise pour l’ensemble de son oeuvre. La fondation Emilio e Annabianca Vedova préparait à New York une exposition intitulée intitulée « Louise Bourgeois. The Fabric Works ».
Photo credit : San Francisco Chronicle