Osons la retraite par capitalisation

Publié le 31 mai 2010 par Lecriducontribuable

À lire, cet article de Gérard Gelé pour Les 4 Vérités :

D’après la CGT, le capital serait une source de revenu en or. Alors, pourquoi M. Sarkozy écarte-t-il d’emblée des négociations à venir la retraite par capitalisation ? Penser que tout le monde pourra travailler pendant 42 ans, puis 43 ans, puis 44 ans et ainsi de suite, est une utopie. Le temps d’activité a été continuellement écourté par l’augmentation du temps consacré aux études. S’y ajoutent les périodes de chômage et les personnes vivant du RSA.

Puisque le nombre des inactifs finira par être égal ou supérieur à celui des actifs, la retraite par répartition à taux plein est mathématiquement condamnée. Exemple en euros constant : un retraité pour un cotisant 40 ans  de cotisations  30 de retraites !

Donc avec une retraite moyenne  de 1 400 euros le cotisant doit verser chaque mois 1 050 euros de cotisation pour payer son retraité.  Intenable pour nos enfants. Avec en plus 400 à 500 euros pour  l’assurance de sa santé ! Et les taxes, les impôts…

De la haute mathématique!  mais du bon sens.

La retraite est aujourd’hui constituée par des prélèvements obligatoires. Alors pourquoi ne pas fusionner ces derniers avec l’impôt et rémunérer ainsi une retraite d’État minimum, et solidaire car égale pour tous les citoyens ? Elle serait ensuite complétée par une retraite par capitalisation reposant sur la croissance économique.

Favoriser celle-ci, c’est à la fois accroître la recherche scientifique, le progrès technique, et finalement le niveau de vie de chacun. Tous les pays évoluent vers le libéralisme et le capitalisme. Le potentiel mondial de croissance est énorme. C’est une évidence. Les oppositions de nos syndicats et de nos partis écologistes très rouges reposent uniquement sur le fait qu’ils n’ont toujours pas abandonné l’idéologie communiste.

Jean Arnoult – Gérard Gelé

Nota: le problème du financement des retraites ne date pas de Nicolas, ni de l’UMP!  Mais de plus de 20 ans avec le premier rapport du socialiste Michel Rocard.