Nokia et Sony Ericsson en tête du classement de Greenpeace
Le guide pour une High-tech responsable classe les compagnies selon trois critères :
-l'élimination des substances dangereuses des produits,
-le recyclage des produits devenus obsolètes,
-la réduction des conséquences de leur activité pour le climat.
Greenpeace a publié la quinzième édition de son guide pour une High-tech responsable qui classe les grands fabricants de l'informatique, des télécoms et de l'électronique, du plus " vert " au moins " éco-responsable ". En tête du classement, Nokia et Sony Ericsson.
En obtenant une note de 7,5/10, la marque finlandaise de téléphones portables Nokia se distingue par ses performances écolos. Elle a en effet supprimé de ses nouveaux produits des substances chimiques nocives pour l'environnement et dangereuses pour la santé, comme les composants bromés, les retardateurs de flammes chlorés et les trioxydes d'antimoine.
Le fabricant nippo-suédois de téléphones mobiles Sony Ericsson arrive juste derrière avec une note de 6,9/10. Il est suivi du géant de l'électronique néerlandais Philips (5,1/10) et de l'équipementier télécoms américain Motorola (5,1/10).
Les plus mauvaises notes concernent les fabricants d'équipements informatiques : le groupe japonais Fujitsu, le géant américain Microsoft et le fabricant chinois Lenovo occupent respectivement les 15ème, 16ème et 17ème places, et se retrouvent à l'opposé du classement.
En 18ème et dernière place du classement, se trouve encore le fabricant japonais de consoles Nintendo qui a obtenu un beau zéro pointé pour l'utilisation de matériaux réutilisables et le recyclage des déchets.
" À noter depuis la dernière édition du guide, deux impressionnantes dégringolades. Toshiba chute de la 3ème à la 14ème position, et Samsung, de la 7ème à la 13ème place. La cause de ce déclin ? Le non respect de leur engagement visant à éliminer progressivement le PVC et autres composants bromés de leur chaîne d'approvisionnement ", note l'ONG.
A noter : Greenpeace pénalise de plus en plus le "greenwashing". En effet, certaines marques (comme Dell, Toshiba, LG ou encore Samsung) ne respecteraient pas leurs engagements et mentiraient aux consommateurs sur la performance énergétique de leur matériel.
Lire la quinzième édition du guide pour une High-tech responsable de Greenpeace (en anglais).
Emilie Villeneuve
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